L’Indice actuariel climatique (IAC) a été récemment mis à jour. La moyenne mobile sur cinq ans a légèrement augmenté depuis la plus récente mise à jour de l’automne dernier. Cette moyenne atteint désormais 1,19 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990.
L’IAC mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et le niveau de la mer au Canada et aux États-Unis. Les données mises à jour pour le mois d’août 2022 ont été rendues publiques le 15 février dernier.
Lors de la mise à jour pour le mois de mai 2022, la moyenne mobile était de 1,16 pour le Canada et les États-Unis. Depuis cinq ans, la valeur la plus élevée de l’Indice a été de 1,23, et ce, à deux reprises, lors des communiqués publiés en mars 2021 et en novembre 2018.
Depuis l’été 2018, la moyenne mobile sur cinq ans a toujours dépassé la valeur de 1 et la tendance haussière se maintient.
Les variations de l’indice mesurées pour la même saison demeurent importantes. De 2017 à 2022 pour la saison estivale, l’Indice a été à son plus bas en 2019, à 1,21, et à son plus élevé en 2021, à 2,49. En 2022, il a atteint 1,96.
Plus les moyennes de l’IAC s’éloignent de zéro, plus les événements climatiques extrêmes et la montée du niveau de la mer s’accentuent.
Combinaison
Les données saisonnières trimestrielles sont recueillies pour déterminer cet indice. On utilise les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
L’IAC a été lancé en 2016 par quatre organismes associés à la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis.