La tempête hivernale qui a touché l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse du 14 au 16 mars a couté près de 124 millions de dollars en dommages assurés. C’est ce que révèle Catastrophe Indices and Quantification Inc (CatIQ), mandaté par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).
De fortes pluies, des rafales de vent importantes et des changements de température ont touché le Nord-Ouest de l’Ontario le 14 mars. Ce cocktail météo s’est ensuite dirigé vers l’est du pays lors des deux journées suivantes. Le tout a provoqué une fonte hâtive de la neige dans les provinces touchées. D’importantes inondations ont suivi.
Le BAC affirme que la tempête a causé d’importantes fuites dans les sous-sols et des refoulements d’égout.
Amanda Dean, vice-présidente du BAC dans la région Atlantique du pays, affirme que les couts pour les dommages assurés ne sont qu’une partie du montant total déboursé. « Les couts économiques pour les propriétaires et les gouvernements doivent aussi être pris en compte dans le cout total pour la société. Les consommateurs doivent prendre des mesures et sécuriser leurs biens pour minimiser les dommages potentiels. Il est essentiel de savoir ce qui est couvert avant qu’une catastrophe survienne. »
Le BAC réitère ses recommandations
Le Bureau d’assurance du Canada continue de faire pression sur les différents paliers de gouvernement afin que ces derniers investissent davantage dans la lutte aux changements climatiques. Le BAC avait déjà fait cette recommandation suite à la publication du Rapport sur le climat changeant du Canada.
« En tant que société, nous devons nous adapter à ce climat changeant qui entraine une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes. Les Canadiens doivent comprendre les risques physiques et financiers auxquels leurs familles sont exposées, affirme Pierre Babinsky, directeur principal des commissions et des affaires publiques du BAC au Québec. De meilleurs codes du bâtiment, une sensibilisation accrue au risque et des améliorations à l’infrastructure sont nécessaires pour rehausser la résilience de nos collectivités. Les propriétaires d’habitation bénéficieront aussi d’une meilleure connaissance du risque et des mesures qu’ils peuvent adopter pour protéger leur maison contre les rigueurs de dame nature. »