Afin de « démontrer les nombreux avantages d’un assouplissement des règles entourant l’industrie du courtage en assurance de dommages », l’Alliance pour un courtage plus fort vient de voir le jour. Ce regroupement, qui vient de lancer le site courtageplusfort.ca, compte parmi ses membres AccèsConseil, Assurancia Groupe Tardif, Charlebois Trépanier, Courtika, DPA Assurances, Groupe DPJL, ESSOR Assurances, Harmonia Assurance, La Turquoise, PMA Assurances, PMT ROY, Tremblay Assurance et Univesta.

À noter que ces 13 cabinets ont tous des liens financiers avec Intact Assurance, qui s’est dernièrement prononcé en faveur de l’abolition de la limite de 20 % qu’une institution financière, telle qu’un assureur, peut détenir dans un cabinet de courtage.

Pour un environnement sans limitation

« L’industrie du courtage connaît des changements importants en raison des nouvelles technologies et de la férocité de la concurrence menée par les assureurs directs. Sans la possibilité d’accéder à de nouvelles sources de financement, les perspectives d’avenir des cabinets de courtage sont très sombres. Nous désirons être des courtiers dans un environnement sans limitation pour nos entreprises », soutient Michel Duval, président de Essor Assurances.

Dans un communiqué, l’Alliance affirme que la limite du pourcentage de propriété de 20 % par des institutions financières dans les cabinets de courtage en assurance de dommages laisse les cabinets en proie aux assureurs directs qui investissent massivement dans leur développement et disposent d’immenses budgets de marketing et publicités en ligne. Elle demande donc l’avènement d’un système sans limitation afin que les cabinets de courtage aient accès à des capitaux qui leur permettront de compétitionner sur un pied d’égalité.

Une limite unique à plus d’un  titre

« Le gouvernement doit instaurer une réforme de l’industrie du courtage en assurance de dommages qui soit complète et durable afin que les cabinets d’ici puissent continuer de se développer. Les cabinets de courtage créent des emplois de grande qualité partout à travers le Québec et cela doit continuer », ajoute David Morin, président chez Courtika Assurances.

Selon l’Alliance, la limite de 20 % est doublement unique puisqu’elle ne concerne pas, par exemple, les autres secteurs des produits et services financiers au Québec et qu’elle ne trouve pas son pendant dans les autres provinces canadiennes. Dans ces deux cas, un environnement sans limitation continue de donner lieu à la libre entreprise dans un marché compétitif et à des pratiques d’affaires saines, avance d’une seule voix ce regroupement.