Ancien joueur de la Ligue canadienne de football trois fois champion de la Coupe Grey, Étienne Boulay s’est exprimé sur la santé mentale et le mieux-être en milieu de travail, lors d’un séminaire de Croix Bleue Medavie. Militants et experts ont pris la parole sur les enjeux de la santé mentale en milieu de travail. Les divers intervenants ont dialogué sur fond de sensibilisation.

Leur contexte commun : une recherche de la Commission de la santé mentale du Canada selon laquelle un Canadien sur cinq en âge de travailler souffre d’une maladie mentale. La Commission ajoute que le cout pour l’économie canadienne devrait atteindre 88,8 milliards de dollars (G$) d’ici 2021.

Des solutions qui fonctionnent

Des employeurs, des professionnels des ressources humaines, des conseillers et des consultants en régime de soins de santé ont partagé des mesures concrètes qui favorisent la santé, la productivité et le leadeurship au travail. Les conversations ont porté sur ce qui fonctionne bien pour créer des milieux de travail psychologiquement surs, sains et productifs.

« Je suis très fier de participer à cet important évènement avec Croix Bleue Medavie. C’est en se réunissant et en échangeant avec transparence sur les enjeux de santé mentale qu’on réussira, ensemble, à améliorer les choses », a déclaré Étienne Boulay.  

Les conférenciers ont aussi échangé sur des stratégies et des solutions efficaces qui éliminent les obstacles aux soins, comme la stigmatisation, le cout et le manque d’accès à des professionnels qualifiés en santé mentale. Ces embuches empêchent 60 % des Canadiens d’obtenir l’aide professionnelle dont ils ont besoin, selon l’Association canadienne pour la santé mentale.

70 % des couts de l’invalidité

Citant la valeur de référence RGA, Alexandre Desjardins, spécialiste en gestion de l’invalidité de Molson Coors Canada, a rapporté que les maladies mentales représentent maintenant la première cause d’invalidité, comptant pour plus de 30 % de toutes les demandes de prestations et 70 % des couts.

« Pour contrer cette tendance, les employeurs canadiens doivent faire de cette question une priorité absolue et offrir un soutien en santé mentale à leurs employés. C’est ce qui se produit d’ailleurs de plus en plus, car les employeurs reconnaissent davantage l’importance d’investir dans le bienêtre mental de leurs employés », a-t-il dit.

Directeur national de la santé mentale au travail à l’Association canadienne pour la santé mentale, Jordan Friesen croit que le milieu de travail est un environnement clé pour apporter des changements positifs à la santé mentale des Canadiens.

« Surtout si nous voulons promouvoir la santé mentale et prévenir la maladie mentale en premier lieu. Un environnement de travail qui favorise une bonne santé mentale sera essentiel à notre avantage économique dans un contexte économique mondial qui évolue rapidement », a-t-il ajouté.

Medavie s’engage

Lors de l’évènement qu’il organisait, Croix Bleue Medavie a dit s’engager à aider les employeurs à bâtir des milieux de travail qui favorisent la santé mentale des employés canadiens. L’assureur dit avoir mis au point une gamme complète d’outils de pointe en médecine personnalisée et ciblée afin de s’assurer que ses adhérents aient un accès plus facile et plus rapide à des soins spécialisés. Il révèle aussi être l’assureur et gestionnaire du régime de soins de santé d’un Canadien sur douze.

« Nous continuerons de former des partenariats stratégiques, d’investir des ressources et de tirer parti des nouvelles technologies pour mettre au point des solutions novatrices et concertées qui accroitront l’accessibilité aux soins, amélioreront la résilience mentale et, en définitive, offriront aux Canadiens atteints d’une maladie mentale une meilleure qualité de vie », affirme Eric Laberge, président de Croix Bleue Medavie.

Plus tôt en novembre, Croix Bleue Medavie a élargi la gamme de fournisseurs de services admissibles et a augmenté les maximums de couverture. Les nouveaux types de fournisseurs comprennent les conseillers-thérapeutes, les psychothérapeutes et les psychoéducateurs.