Great-West Lifeco a dégagé un bénéfice net de 657 millions de dollars (M$) au premier trimestre de 2019, en baisse par rapport à la période correspondante de 2018. En effet, celui-ci s’était établi à 731 M$, soit une différence de 10 %.

Great-West Lifeco attribue cette baisse à « la hausse de l’impôt sur le résultat, la diminution des honoraires nets au sein de l’exploitation canadienne et de l’exploitation américaine, et des résultats défavorables en ce qui concerne les sinistres au sein de l’exploitation européenne ».

Bond de 160 % des souscriptions

Les souscriptions ont fait un bond de 160 % pour l’ensemble du groupe, s’établissant à 90,2 milliards de dollars (G$), grâce à une « importante souscription au sein d’Empower Retirement et d’une importante prestation de services de gestion de fonds au sein de l’exploitation européenne », explique Great-West. Elles n’ont toutefois pas été suffisantes pour permettre une croissance du bénéfice net.

« La croissance des souscriptions a été forte et les données fondamentales sont demeurées solides, malgré un fléchissement du bénéfice au premier trimestre, affirme Paul Mahon, président et chef de la direction de Great-West Lifeco. Nous avons pris un certain nombre de mesures stratégiques depuis le début de l’exercice afin de positionner la compagnie en vue d’assurer une croissance durable à long terme. Notre situation du capital demeure vigoureuse et nous continuons d’évaluer les occasions, y compris les occasions d’acquisition, qui pourraient soutenir nos stratégies d’affaires et favoriser une croissance rentable. »

Baisse de 10 % au Canada

L’exploitation canadienne de Great-West Lifeco, désormais réunie sous le nom de Canada Vie depuis le 3 avril, a aussi connu une baisse de 10 % de son bénéfice net. Au 31 mars 2019, celui-ci a atteint 283 M$ comparativement à 316 M$ à pareille date l’année précédente.

« La croissance du bénéfice net relativement aux produits d’assurance collective et individuelle, appuyée notamment par les résultats solides au chapitre de la morbidité et des placements, a été plus que contrebalancée par la baisse du bénéfice lié aux produits de gestion du patrimoine attribuable à la diminution de l’actif administré moyen et à la compression des marges, ainsi que par la hausse de l’impôt par rapport à l’exercice précédent », explique l’entreprise.

Les souscriptions pour l’exploitation canadienne ont également baissé, passant de 3,8 G$ au premier trimestre de 2018 à 3,2 G$ cette année.