David Benamron se joindra officiellement à Groupe Financier Botica, le 23 août 2021. Il occupera le poste de vice-président exécutif, division assurance de l’agent général. Routier du réseau de distribution indépendant, David Benamron quitte son poste de vice-président, ventes et marchés avancés qu’il occupait à l’agent général Financière MSA.
M. Benamron s’était joint à Financière MSA en 2008, après avoir travaillé plusieurs années chez Agences d’Assurance Copoloff. Formé à l’Université Concordia en commerce, il avait amorcé sa carrière à Banque TD en 1996, dans les services privés en gestion de patrimoine.
« Il prendra la direction du département d’assurance et sera responsable de faire connaître notre vision dans l’industrie et de supporter nos conseillers pour les aider à atteindre leurs objectifs. Joanne Provost continuera à titre de vice-présidente, ventes, et se rapportera à David », a précisé Groupe Financier Botica.
L’agent général a du même coup annoncé la nomination de Carlo Mannarino à titre de vice-président exécutif, division investissement. « Carlo est avec Botica depuis 2016 et fait un excellent travail dans la promotion de Botica à travers l’industrie et le support de nos conseillers pour les ventes de fonds communs de placement et les fonds distincts », a-t-il ajouté.
Plus de responsabilités
Après avoir passé 13 ans avec Financière MSA, David Benamron dit avoir beaucoup appris, surtout au contact de André Azzi, président de Azzi Groupe financier, « qui m’a aidé à approfondir ma connaissance des marchés avancés ». M. Azzi est associé de Financière MSA depuis 2004. L’entreprise se concentre sur le marché des entrepreneurs.
« J’ai la possibilité d’implanter ma vision. » - David Benamron
M. Benamron s’est dit ravi d’accéder à un poste dans lequel il aura plus de pouvoirs. « Il y a du développement à faire en assurance vie et Serge Assayag (président de Groupe Financier Botica), est prêt à m’en donner la responsabilité. J’ai relevé plusieurs défis chez Financière MSA, et j’aurai l’occasion d’en relever de nouveau avec Botica. J’ai la possibilité d’implanter ma vision. »
Il a ajouté qu’il pourra entre autres mettre sa marque sur la gestion du personnel, sur ce que devrait être l’avenir d’un agent général, et comment les courtiers devraient être reconnus. « Je travaillerai beaucoup avec les conseillers impliqués dans des dossiers avancés, mais je serai aussi au service de tous les conseillers de Botica », a précisé M. Benamron.
Botica se décrit comme un agent général de niche qui se spécialise dans les conseils et services personnalisés aux conseillers indépendants.
Davantage besoin de ressources que de bonis
Parmi les développements qu’il envisage : renforcer les processus de conformité et implanter une structure plus axée sur le service à la clientèle, et les services aux conseillers (courtiers). Le cabinet veut mettre l’accent sur les conseillers, qui semblent, selon lui, avoir été oubliés, à travers la COVID-19, les initiatives de conformité et la surenchère des bonis, une formule qu’il désapprouve depuis longtemps. « On dirait que les courtiers sont un peu pris pour acquis. J’aimerais ramener un peu plus l’emphase sur eux. »
À la vente d’une police d’assurance, le conseiller indépendant reçoit une commission de l’assureur, et un boni additionnel de son agent général. « Les bonis ne suffisent pas à attirer, conserver et rendre heureux un conseiller. Il a besoin de plus de ressources et de développement. Il faut les traiter avec la même attention que reçoit un agent captif », estime David Benamron.
« Nous cherchons à travailler avec des conseillers qui envisagent la profession comme une carrière, non comme une vente qui rapporte une commission. Nous voulons les aider à la développer, à prévoir leur relève, etc., et les aider au long de ce chemin en approfondissant leurs connaissances et leurs capacités d’aller chercher de plus gros dossier et de donner de meilleurs conseils », a-t-il expliqué. David Benamron a précisé que Financière MSA préconise la même approche, mais qu’il aura l’occasion d’en faire plus avec Groupe Financier Botica.
Rencontrer : essentiel, mais moins souvent
M. Benamron estime par ailleurs que la COVID-19 a beaucoup changé le processus de distribution en assurance de personnes, lequel est devenu plus efficace, plus rentable et plus flexible tout en demeurant conforme. « Les conseillers ont adopté les outils numériques plus vite. » Un changement avec la résistance habituelle qu’il observait avant.
« Cela a été plus difficile pour les conseillers au départ. Pour les clients, c’était l’idéal : neuf sur 10 disaient préférer le processus électronique, mais pas pour le processus au complet. La majorité des clients ont dit adorer la facilité de signer des documents, de lancer le processus et de régler le dossier électroniquement, et se limiter à une rencontre ou deux, plutôt que trois ou quatre », a observé M. Benamron.