RBC Groupe financier déclare un bénéfice net de 3,8 milliards de dollars (G$) pour le premier trimestre de 2021, qui s’est étalé du 1er novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ce résultat est en hausse de 9,6 % ou 338 millions de dollars (M$) par rapport au premier trimestre de 2020, quand le bénéfice net était de 3,5 G$.
« Le bénéfice record du secteur Marchés des Capitaux ainsi que la croissance positive du bénéfice des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Gestion de patrimoine et Assurances, ont été neutralisés en partie par les faibles résultats du secteur Services aux investisseurs et de trésorerie », dit RBC.
Le bénéfice progresse en assurance…
Si un secteur de RBC a reculé au premier trimestre de 2021, cinq ont progressé, dont le secteur gestion de patrimoine et le secteur assurances. Ce dernier affiche un bénéfice net de 201 M$, contre 181 M$ au premier trimestre de 2020. Cette hausse de 11 % ou 20 M$ « s’explique surtout par une hausse de la sinistralité en général et par l’amélioration de la sinistralité favorable liée aux placements ».
« Ces facteurs ont été atténués par l’incidence d’un fléchissement des nouveaux contrats de réassurance du risque de longévité et une baisse des volumes des produits d’assurance vie à l’échelle internationale », indique RBC.
… tout comme en gestion de patrimoine
Le secteur gestion de patrimoine affiche quant à lui un bénéfice net de 649 M$, contre 623 M$ au premier trimestre de 2020. Ce résultat est en hausse de 4,2 % ou 26 M$ « en raison surtout de la croissance moyenne des prêts et de la progression de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients, qui reflètent l’appréciation des marchés et les ventes nettes, déduction faite de la rémunération variable connexe », explique la compagnie.
Cette augmentation a également été favorisée par « l’accroissement des honoraires liés au rendement attribuable à la performance solide des fonds et le recul de la dotation à la provision pour pertes de crédit ». Tous ces facteurs ont toutefois été « compensés en partie par l’incidence du recul des taux d’intérêt sur les prêts et les dépôts dans des comptes de passage, ainsi que par la hausse des coûts liés au personnel ».
Baisse des revenus d’assurance
Les revenus d’assurance de RBC s’élèvent à 1,8 G$ au premier trimestre de 2021, contre 2 G$ au premier trimestre de 2020. Ils ont baissé de 9,3 % ou 185 M$, du fait d’un recul dans le secteur canadien.
En effet, on note que les revenus d’assurance ont augmenté à l’international, mais diminué au Canada :
- Pour le Canada, les revenus d’assurance s’élèvent à 1,2 G$, contre 1,4 G$ au premier trimestre de 2020. Ils sont en baisse de 16,3 % ou 226 M$ « en raison surtout de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et de la diminution des ventes de rentes collectives ». Celles-ci ont toutefois été « compensées en grande partie dans les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance ».
- Pour l’international, les revenus d’assurance s’élèvent à 652 M$, contre 611 M$ au premier trimestre de 2020. Ils sont en hausse de 6,7 % ou 41 M$ « du fait surtout de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance, qui est en grande partie compensée dans les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance ».
Baisse des indemnités, sinistres et coûts
Les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance s’élèvent ainsi à 1,4 G$ au premier trimestre de 2021, contre 1,6 G$ au premier trimestre de 2020.
Ils ont diminué de 12,9 % ou 208 M$ « sous l’effet essentiellement de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et de la diminution des ventes de rentes collectives, facteurs qui sont dans les deux cas compensés en grande partie dans les revenus », dit RBC.
La diminution s’explique aussi par « l’amélioration de la sinistralité en général, principalement en ce qui a trait à nos produits de rétrocession vie et d’invalidité, et la hausse de la sinistralité favorable liée aux placements ».
Tous ces facteurs ont toutefois été « compensés en partie par le fléchissement des nouveaux contrats de réassurance du risque de longévité et par le fait que les renégociations de contrats de réassurance fructueuses ont été moins avantageuses ».
Baisse des primes et dépôts d’assurance
Les primes et dépôts d’assurance de RBC s’établissent à 1,4 G$ au premier trimestre de 2021, contre 1,5 G$ au premier trimestre de 2020. Ces primes et dépôts, qui n’avaient pas reculé depuis le quatrième trimestre de 2019, sont en baisse de 6,4 % ou 98 M$.
Dans le détail, on note que les primes et dépôts d’assurance ont progressé à l’international, mais reculé au Canada :
- Pour le Canada, les primes et dépôts se chiffrent à 816 M$, contre 917 M$ au premier trimestre de 2020. Ils sont en baisse de 11 % ou 101 M$.
- Pour l’international, les primes et dépôts se chiffrent à 628 M$, contre 625 M$ au premier trimestre de 2020. Ils sont en augmenté de 0,5 % ou 3 M$.
BMO Groupe financier a également dévoilé ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2021, dont ses résultats d'assurance.