L’assurance, la finance et les services immobiliers ont été beaucoup moins perturbés par les mesures sanitaires prises pour réduire le risque de propagation de la COVID-19, indique l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), dans un rapport sur les effets de la maladie à coronavirus sur les variations de l’emploi dans les industries au Québec.

Le secteur de l’assurance, tout comme celui des sciences et des soins de santé, de l’assistance sociale et des administrations publiques sont sous-représentés au niveau des pertes d’emplois, estime l’ISQ. La nature essentielle de ces industries ou encore la forte possibilité de faire du télétravail ont contribué à limiter leurs pertes. C’est notamment ce qui explique que ces industries aient été « relativement peu touchées par la crise », croit l’ISQ.

C’est d’ailleurs sur ces aspects que mise la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages dans sa nouvelle campagne de recrutement, lancée le 14 aout ; démontrer à la relève que l’industrie de l’assurance de dommages offre une sécurité d’emploi et des conditions avantageuses, soutient Roxanne Hébert, directrice des communications et des opérations à la Coalition.

« Avec la COVID-19, nous savons que les emplois offerts par l’industrie de l’assurance de dommages correspondent encore plus que jamais à ce que recherchent beaucoup de personnes. Ainsi, la stratégie privilégiée avec cette nouvelle campagne a été de connecter les candidats potentiels avec ces émotions de recherche de confort, de sécurité et de stabilité dans un monde en bouleversement », explique Laura Parent, directrice en stratégie de marketing en ressource humaine chez Sept24.

L’assurance fait bonne figure

Le secteur financier auquel est associé l’assurance est par ailleurs le seul à obtenir une variation positive de sa situation d’emploi pour la période mars-juin 2020. En effet, ce secteur compte 1,4 % d’emplois de plus que pour la période comprise entre mars et juin 2019. Tous les autres secteurs d’activités ont perdu des emplois en 2020, comparativement à 2019. Le secteur de la restauration et de l’hébergement est le plus affecté, avec environ 38,4 % de pertes d’emploi. La moyenne générale pour les secteurs est de 10,3 % de pertes au cours de la période mars-juin 2020 comparativement à cette même période en 2019.

La Coalition mène actuellement un sondage visant à connaître les besoins de main-d’œuvre dans l’industrie. Une étude qui lui permettra, entre autres, de définir les besoins avant et après la crise de la COVID-19.

Les résultats de cette étude seront dévoilés à l’automne.