L’assureur de dommages Tokio Marine Canada (TMCAN) est officiellement lancé au Canada depuis le deuxième trimestre de 2022. Il est une filiale du groupe Tokio Marine, l’une des plus grandes compagnies d’assurance du monde. 

Mike George

Son PDG est Mike George, qui a travaillé pendant plus de 13 ans chez Trisura. Dans son message sur la page d’accueil, le patron promet que l’assureur promet d’être « une bonne compagnie ». Celle-ci veut livrer la promesse offerte par ses garanties, soit d’être là pour appuyer ses clients lorsqu’ils en ont besoin.

TMCAN promet d’ajouter de nouvelles capacités en assurance de dommages, ce qui sera particulièrement remarqué par les courtiers qui se plaignent du resserrement du marché en assurance de dommages, notamment pour le volet commercial, et ce depuis plusieurs années. Ses produits seront entièrement distribués par l’entremise des courtiers. 

Elizabeth Diotte

Le nouvel assureur offre des produits d’assurance de dommages des biens des entreprises, ainsi qu’en responsabilité civile professionnelle (E&O) et des administrateurs et dirigeants (A&D). En plus de contribuer aux besoins d’assurance des autres filiales du groupe au pays, TMCAN offre des produits en cybersécurité, en cautionnement, en assurance groupe, etc. 

La vice-présidente responsable de l’assurance aux entreprises est Elizabeth Diotte, laquelle était cheffe de l’exploitation de la Mutuelle des municipalités du Québec. Mme Diotte est en poste depuis l’automne 2021 chez TMCAN. Elle compte plus de 25 ans d’expérience, notamment auprès de Travelers Canada

Au pays depuis plus de 60 ans 

Tokio Marine offrait déjà des produits aux Japonais vivant au Canada depuis la fin des années 1950, par l’entremise d’une filiale de Tokio Marine Nichido Fire. Cette compagnie canadienne utilise le partenariat de Northbridge Financial pour distribuer ses produits au Canada, et cette relation se poursuit. 

Deux autres compagnies sœurs du groupe nippon mènent déjà des activités au Canada : Tokio Marine Kiln et Tokio Marine HCC. Celles-ci placent leurs risques au Canada par l’entremise des Souscripteurs des Lloyd’s de Londres. Les trois entreprises continueront d’évoluer de façon distincte. 

L’entreprise a obtenu ses lettres patentes du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) en 2021 et s’active depuis à obtenir les permis requis par les régulateurs provinciaux. 

Par courriel, Elizabeth Diotte confirme que la demande de permis a été déposée auprès de l’Autorité des marchés financiers. « Nous attendons toujours notre licence québécoise », écrit-elle. 

L’entreprise est membre du Bureau d’assurance du Canada (BAC) depuis peu. Le BAC en a fait l’annonce le 18 juillet, par voie de communiqué.