Si les Américains ne sont pas prêts à délaisser leur conseiller financier humain pour un robot-conseiller, les milléniaux Canadiens, qu’ils soient investisseurs ou non, sont deux fois plus susceptibles que les générations les précédant de faire appel à un robot-conseiller pour bâtir leur portefeuille financier, révèle une étude de l’Angus Reid Institute.
Plusieurs aspects expliquent cette tendance, selon l’Institut. D’abord, les jeunes âgés de 18 à 34 ans sont moins enclins à vouloir faire appel à un seul conseiller désigné par rapport à leurs pairs plus âgés. En effet, un répondant de ce groupe d’âge sur cinq n’a pas de conseiller financier et 19 % en consultent plus d’un.
« Ce groupe plus jeune a une plus forte inclinaison envers l’achat en ligne ou pour faire lui-même la gestion de leurs investissements », écrivent les auteurs du rapport.
Les 35 ans et plus sont davantage satisfaits
Par ailleurs, le niveau de satisfaction vis-à-vis l’industrie joue un rôle dans la volonté des milléniaux Canadiens de faire appel aux robots-conseillers.
L’Institut affirme que les Canadiens de 35 ans et plus démontrent un niveau de satisfaction nettement plus élevé envers l’industrie par rapport aux milléniaux, tant pour la qualité du temps passé avec un conseiller financier et le cout total. Les deux tiers des personnes sondées ont avoué que les frais qu’ils paient sont justes et qu’ils ont confiance en leur conseiller pour qu’il leur offre des conseils judicieux et neutres.