Le courtier en assurance Arthur J. Gallagher & Co. a procédé à la nomination d’un nom bien connu du domaine des affaires québécois.

Nathalie Francisci

Nathalie Francisci y a été nommée présidente exécutive régionale pour l’est du Canada. Elle relèvera de Mélanie Jeannotte, PDG de la division des avantages sociaux et services conseils en ressources humaines de Gallagher.

En entrevue au Portail de l’assurance, Mme Francisci a confié qu’elle avait accepté ce poste parce qu’elle y a vu un défi d’entrepreneur. Sa nomination suit ainsi l’acquisition d’Optimum Talents par Gallagher, qui a mené à une réorganisation de sa division des avantages sociaux et services conseils en ressources humaines.

Mme Francisci rappelle qu’elle avait fondé il y a 25 ans sa propre entreprise, qu’elle avait positionnée comme un « courtier de talents ». C’est ce même esprit qu’elle dit retrouver chez Gallagher à l’heure actuelle.

« Je trouve extraordinaire le défi d’amener une entreprise locale sur la scène mondiale. C’est en cela que je le vois comme un défi d’entrepreneur pour aider Optimum Talents à bien intégrer Gallagher », dit-elle.

Même si elle n’agit pas du côté de l’assurance de dommages, Mme Francisci dit bien se reconnaitre dans l’esprit de courtage qui anime Gallagher. « Ce sont des gens qui aident leurs clients à mieux gérer leurs risques, à leur donner de la sécurité, mais aussi à leur offrir un cadre de travail compétitif et de bienêtre. C’est aussi ce que fait un chasseur de têtes ou un psychologue industriel qui aide à la transition de carrière. Il s’agit de travailler avec des gens pour des gens. On vient les aider à donner de la hauteur », dit-elle.

« Voir les choses différemment »

Mme Francisci fait aussi remarquer que les entreprises n’auront pas le choix de s’adapter alors que la planète sort de 18 mois de pandémie de COVID-19. « Le monde est en train de se redessiner. Il faut voir les choses différemment. Pour une entreprise, il ne s’agit plus de juste offrir un bon salaire. Elle doit offrir un cadre où l’on développe ses compétences et son leadership », dit-elle.

Gallagher aura ainsi cette vision dans ses propositions à ses clients. Le défi de l’entreprise sera d’ailleurs de bâtir une relation à long terme avec eux, qui va au-delà du simple renouvèlement annuel des taux d’assurance collective et d’avantages sociaux, fait-elle remarquer. « Nous devrons en venir à travailler avec des individus, des organisations et des talents qui seront capables de se démarquer. Il faudra gérer le tout selon les divers modèles d’affaires de nos clients », dit Mme Francisci.

Pour relever ce défi, Gallagher en elle-même devra dénicher de nouveaux talents pour réaliser cette vision. Ce qui ne veut pas dire que l’entreprise réalisera des acquisitions coûte que coûte, dit Mme Francisci. L’entreprise vient d’en réaliser quelques-unes en Europe du côté des avantages sociaux, mais celles qui pourraient se réaliser ici devront avant tout être stratégiques », précise-t-elle.

« Nous ne pourrons pas nous développer sans acquisitions, mais notre objectif n’est pas de se lancer dans une boulimie de transactions. Nous devons être stratégiques et nous lier avec des gens qui partagent les mêmes valeurs. Nous ne ferons pas d’acquisition à tout prix. Le grand objectif, c’est de bien se positionner sur le marché d’ici les trois prochaines années », dit-elle.

Autres nominations

Deux autres nominations accompagnent celle de Mme Francisci chez Gallagher. L’entreprise a aussi annoncé celles de Mike Bacchus et de Sarah Beech.

Comme pour Mme Francisci, leur rôle sera de diriger la stratégie, les opérations, la croissance et les activités de service à la clientèle pour la division des avantages sociaux et services conseils en ressources humaines. M. Bacchus en a la charge pour l’ouest du Canada, tandis que Mme Beech l’a pour le centre du pays.