La plateforme de santé numérique dédiée aux femmes, sanoLiving, a publié un livre blanc plaidant en faveur de l’instauration de prestations spécifiques pour la ménopause. Selon l’entreprise, offrir un tel soutien est une nécessité pour les milieux de travail. 

« Lorsqu’un employeur donne accès à des soins spécialisés — et pas seulement à des politiques et des accommodements — les femmes peuvent mieux gérer leurs symptômes et maintenir leur productivité », affirme Angela Johnson, PDG de sanoLiving. 

S’appuyant sur les données de ses utilisatrices, sanoLiving indique que : 

  • 80 % constatent une amélioration de leur qualité de vie globale, 
  • 54 % rapportent une amélioration de leur bien-être émotionnel et de leur humeur, 
  • 50 % notent une meilleure capacité à accomplir leur travail, 
  • 70 % observent des relations professionnelles et personnelles plus harmonieuses après avoir utilisé la plateforme. 

Dans ce livre blanc, intitulé Menopause Care That Works : Real Data, Real Impact, Real Business Outcomes, sanoLiving explore les différentes étapes de la ménopause, les outils cliniques permettant d’évaluer la gravité des symptômes et les défis qu’elle pose.

Selon les données de la plateforme, 57 % des femmes signalent que leurs symptômes de ménopause affectent modérément ou gravement leur performance au travail, et 16 % qualifient ces difficultés de sévères. L’étude aborde également la qualité de vie, les relations interpersonnelles et la santé mentale des travailleuses concernées. 

« La ménopause est une étape inévitable de la vie qui touche 100 % des femmes, mais son impact sur la rétention des employées, la productivité et le bien-être au travail a longtemps été sous-estimé. Or, les femmes de plus de 40 ans constituent aujourd’hui le groupe démographique qui croît le plus rapidement dans la population active. Il est donc impératif de s’attaquer aux défis liés à la ménopause », peut-on lire dans le rapport.

« Les entreprises qui misent sur l’équité en milieu de travail tirent profit de cette approche, avec 36 % plus de chances d’afficher des rendements financiers supérieurs à la moyenne. » 

Les auteurs du document estiment que 22 % de la main-d’œuvre est actuellement en période de ménopause. « D’ici 2040, ce groupe démographique devrait croître de près d’un tiers, faisant des femmes d’âge mûr le segment de travailleuses connaissant la plus forte croissance », indiquent-ils. « Offrir un milieu de travail adapté à la ménopause ne constitue pas seulement un avantage — c’est une décision stratégique. »