Les programmes de mieux-être en entreprise ont longtemps fait la promotion que pratiquer des activités physiques en entreprise était bénéfique pour améliorer sa santé. Des assureurs affirmaient même que chaque dollar investi en prévention réduisait les coûts des régimes d’avantages sociaux.

Avec le temps, des assureurs constatent que ces programmes percent difficilement le milieu des entreprises à travers les régimes collectifs.

C’est le constat que dressent Éric Trudel et Charles St-Laurent. Les deux sont respectivement vice-président exécutif et leader, assurance collective chez Beneva, et vice-président régional, développement des affaires, chez Croix Bleue Medavie.

« Le taux d’utilisation est assez faible », révèle M. St-Laurent. Pourtant, les assureurs se creusent les méninges sur les façons de les promouvoir, dit-il. « Le problème est de communiquer leur existence aux assurés. » À ce stade, il faut que les employeurs s’engagent, la balle est dans leur camp, ajoute-t-il du même souffle.

Éric Trudel va dans le même sens. La percée est timide. « Il est difficile de convertir les assurés », révèle-t-il. Cela s’explique sans doute par le fait que la santé, on y adhère ou non, dit-il. « On note une adhésion chez les gens qui sont convaincus, chez les autres, ça demeure difficile... »

M. St-Laurent ajoute que le télétravail a rendu la tâche difficile pour les employeurs de joindre les employés au sujet du mieux-être. « Il faut quasiment que l'employeur s'assoit dans une salle avec les employés. »

En compagnie de Marie-France Amyot, vice-présidente assurance et épargne collectives chez Desjardins Assurances, MM. Trudel et St-Laurent seront présents sur le panel de clôture au Congrès Collectif 2025 tenu par le Journal de l’assurance. Ces dirigeants traiteront de la « gestion du changement et des façons de rendre les régimes plus pertinents dans un environnement en révolution ».

Pour vous inscrire au Congrès Collectif 2025, rendez-vous sur le site du Congrès.