Un nouveau rapport du Reinsurance Group of America (RGA) offre un examen approfondi de recherches relativement récentes sur la résilience psychologique et son applicabilité aux réclamations pour invalidité ainsi qu’aux efforts de retour au travail. 

Selon les auteurs du document, la recherche sur la résilience psychologique présente un potentiel considérable : « Bien que les réclamations pour invalidité et le retour au travail offrent des possibilités immédiates pour l’application de la recherche sur la résilience psychologique, des défis subsistent quant à la mise en œuvre d’applications de stratification des risques », écrivent-ils. 

Ils ajoutent que l’intégration de cette recherche au processus de stratification des risques nécessitera des analyses supplémentaires. « À l’avenir, la résilience psychologique est un domaine de recherche que l’industrie devrait suivre de près et soutenir en prévision des possibilités encore à découvrir. » 

Gestion des réclamations 

Les recherches disponibles suggèrent plusieurs applications pratiques pour la gestion des réclamations, poursuit-on dans le rapport intitulé Psychological Resilience : Health impacts and implications for insurers. On y examine également les éléments clés de la résilience psychologique, les moyens par lesquels celle-ci peut améliorer la santé physique et mentale, ainsi que ses liens avec les facteurs socioéconomiques. 

« Les mécanismes précis par lesquels la résilience interagit avec les facteurs socioéconomiques pour influencer la mortalité font toujours l’objet d’investigations », écrivent ses auteurs. De même, ils indiquent que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les effets à long terme des interventions liées à la résilience sur la mortalité. 

Les principaux obstacles à l’utilisation de la recherche sur la résilience dans l’évaluation des risques incluent l’absence d’une définition universellement reconnue de la résilience, le manque d’échelles normalisées et des études longitudinales limitées. Les auteurs traitent également de la subjectivité liée aux auto-évaluations et de la difficulté pour les assureurs de vérifier la résilience. 

En ce qui concerne les réclamations, ils soutiennent que l’évaluation de la résilience psychologique au début du processus de réclamation pour invalidité peut permettre d’identifier les personnes à risque plus élevé d’absences prolongées ou de résultats de récupération médiocres.

« Les personnes ayant des scores de résilience plus faibles peuvent être priorisées pour des interventions ciblées, telles que la thérapie cognitivo-comportementale ou la formation à la résilience », recommandent les auteurs du document. « Ces possibilités sont immédiates et pourraient fournir des données longitudinales supplémentaires pour mieux soutenir les processus d’assurance. »