Une récente mise à jour de la moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, révèle une légère augmentation à l’hiver 2024, comparativement à l’automne 2023.
Cette moyenne est désormais de 1,22 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990.
Lors de la dernière mise à jour faite en novembre 2023, l’IAC était à 1,20. « Cette augmentation est principalement due aux changements de la fréquence des températures quotidiennes élevées et basses », indique-t-on dans le communiqué accompagnant la mise à jour, datée du 14 août dernier.
Comparaison avec l’hiver 2019
La moyenne mobile sur cinq ans de l’IAC a été mise à jour à la suite de l’ajout de la donnée saisonnière de l’hiver 2024. Cette donnée se chiffre à 1,58 pour le Canada et les États-Unis.
La moyenne mobile étant calculée sur cinq ans et révisée tous les trimestres, la donnée de l’hiver 2024 vient remplacer la donnée de l’hiver 2019, qui s’était chiffrée à 1,21.
Lorsque les moyennes de l’IAC sont en hausse par rapport à la moyenne de zéro, cela signifie que les événements climatiques extrêmes sont plus nombreux et que la montée du niveau des océans s’accentue.
Combinaison
Les données saisonnières trimestrielles sont recueillies pour déterminer cet indice. On utilise les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
L’IAC a été lancé en 2016 par quatre organismes associés à la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis. Cet indice vise à « informer les actuaires, les décideurs et le grand public au sujet des tendances climatiques et de certaines des conséquences potentielles des changements climatiques pour les États-Unis et le Canada », précise-t-on dans le site internet de l’outil.