CourtiersNet visera de nouveaux horizons en 2016. La bannière se déploiera en Ontario. Outre le Québec, elle est aussi présente aux États-Unis, dans les états de la Floride, de New York et de la Californie.

Mario d’Avirro, président de CourtiersNet, visait une croissance de 50 % en 2015. Il n’a pas atteint cet objectif. Sa bannière a tout de même enregistré une croissance de 27 % au Québec et de 23 % aux États-Unis. Quoiqu’il en tienne, M. D’Avirro maintient un objectif de croissance de 50 % pour 2016.

« Certains de nos courtiers ont augmenté de beaucoup leur volume. Beaucoup de nouveaux courtiers nous ont aussi joints, mais nous en avons aussi perdu quelques-uns. C’était plus difficile pour eux », consent M. D’Avirro.

Il a toutefois pu tirer plusieurs enseignements des courtiers qui ont abandonné la partie. « Nous avons repensé à ce que nous faisons en 2015. Nous sommes fiers d’être à la fine pointe de la technologie et d’avoir une efficacité hors du commun, et ce, même si la technologie est moins avancée pour le courtage au Canada qu’elle l’est aux États-Unis. Nous y importons des outils, mais le fait qu’il n’y ait pas de formulaire de soumission standard au Canada nous ralentit, car des assureurs résistent », dit-il.

Le grand constat de M. D’Avirro en 2015 a été que fournir la meilleure technologie possible à ses affiliés ne suffit pas. Il faut aussi les assister au niveau des ventes. C’est pourquoi la bannière a conclu des ententes avec différents fournisseurs de leads, mais aussi de référencement dans les domaines de l’hypothèque et de l’assurance vie, notamment certaines agences SFL, AgenZ et Financière S_Entiel. Chaque courtier traitant avec CourtiersNet a désormais son propre site Web et un processus pour générer des leads. « L’idée est d’offrir une solution totale à nos courtiers. On veut s’assurer qu’ils aient du succès », dit M. D’Avirro.

Côté recrutement, CourtiersNet a embauché Gilles Gagné, un ancien directeur général de Promutuel à Beauharnois qui recherche à temps plein des courtiers qui pourraient être tentés de joindre l’aventure CourtiersNet. Aux États-Unis, CourtiersNet a fait de l’affichage sur Workopolis.

Lors de l’entrevue de M. D’Avirro avec le Journal de l’assurance, CourtiersNet venait d’obtenir son permis de pratique du Registered Insurance Brokers of Ontario (REBO). La bannière y a des ententes avec deux assureurs. Elle y amorcera ses activités en février. « Il y a un besoin pour un modèle comme le nôtre en Ontario »,

M. D’Avirro rappelle aussi qu’il ne faut pas oublier que des assureurs à courtage se tournent vers la distribution directe. « On voit beaucoup d’agents devenir des agents affiliés, voir des courtiers. Au Québec, Desjardins a rapidement engrangé 20 M$ avec ce modèle. Il y a un marché là-dedans et nous croyons que nous pouvons en tirer parti », dit-il.