Un assureur a confié à FlashFinance.ca que plusieurs de ses assurés sont couverts par l’avenant « eau multirisque », couvrant les inondations, à Sainte-Marthe-sur-le-lac. Le hic, c’est qu’il avait tarifé le risque en pensant que ceux-ci étaient dans une zone non-inondable.

Patrick Décarie, vice-président régional, Québec, de Co-operators, ne cache pas que cet épisode a pris par surprise son entreprise. L’assureur utilise présentement un « modèle interne » qui analyse des données compilées par des experts en statistiques et en actuariat.

Ledit modèle permet à la compagnie de déterminer quelles sont les zones à risque et de tarifier ses clients en conséquence. « Certains assureurs se limitent à couvrir les gens considérés comme moins à risque. Nous croyons que tout s’assure dans la vie », explique M. Décarie.

La rupture de la digue naturelle a toutefois fait comprendre à Co-operators que son modèle n’est pas infaillible. « La municipalité ne faisait pas partie des zones à risque, d’après nos données, parce que la digue était là. On ne s’y attendait vraiment pas », concède M. Décarie.

En mode proactif

Malgré cela, Co-operators a choisi d’être proactif envers ses assurés. « Notre équipe des réclamations a été en mesure de déterminer et de communiquer avec les clients touchés par ces inondations. Il y en a peut-être qui ne savent même pas qu'ils sont assurés pour les inondations. Tout le monde pense que ce n’est pas couvert. Nos clients sont donc contents d’entendre qu’ils sont couverts lorsqu’on les appelle. »