Guy Cormier le reconnait : le Mouvement Desjardins a été plus calme du côté des acquisitions depuis son arrivée à titre de chef de la direction il y a un an et demi. Le tout est appelé à changer dès 2018.
Le mouvement coopératif a posé certains gestes, notamment par la vente de Western Financial, le lancement de sa banque virtuelle ou encore son investissement en partenariat avec la Caisse de dépôt et placement du Québec dans des Fintechs. « Notre croissance organique a été de 7 % à 10 % selon nos classes d’affaires. On a dégagé de 20 à 25 milliards de dollars (G$) par année en croissance organique au cours des deux dernières années », souligne-t-il.
Il ajoute que le Mouvement Desjardins a un bon niveau de capital dans le moment. « La croissance d’une entreprise ne peut toujours se faire en ligne droite. Elle peut se faire par paliers. Nous avons des visées d’actifs partout », dit-il.
Quatre secteurs d’acquisition ont été ciblés. L’assurance de dommages vient en premier lieu, suivie par la gestion de patrimoine. Viennent ensuite le monde du paiement, puis la possibilité d’acquérir des entreprises du monde des fintechs et des assurtechs.