En passant de Chorus à Chorus II en fin d’année, les portefeuilles de placement réservés à la clientèle aisée du Mouvement Desjardins sont passés de 18 à 6. « Ce changement majeur s’explique par le fait que nous voulions simplifier notre offre », a expliqué Éric Landry, directeur principal, développement des produits d’épargne spécialisés au Mouvement.

Les six portefeuilles de fonds communs peuvent contenir des fiducies dans leur série REER et des catégories de sociétés dans leur série non enregistrée. Les fonds de catégorie de sociétés permettent les transferts d’actif entre les divers portefeuilles sans entrainer d’imposition. « Nous ajoutons donc un avantage fiscal à notre gamme, car nous n’avions pas de catégories de sociétés auparavant », dit M. Landry.

Ces portefeuilles ne s’adressent toutefois pas à la moyenne des investisseurs : le dépôt minimum est de 100 000 $. L’avantage, ajoute M. Landry, c’est que l’investisseur peut bénéficier d’une tarification dégressive par palier selon la valeur du portefeuille. Ce portefeuille conçu pour générer un flux de revenu à l’investisseur offre aussi deux taux préétablis de distribution.

« Le portefeuille équilibré offrira par exemple un taux de 5 % ou de 6 %. Le portefeuille de croissance ira jusqu’à un taux de 7 %. Le client peut aussi obtenir un taux personnalisé », dit M. Landry.

Pour gérer l’actif, le gestionnaire a comme point de repère une répartition cible entre grandes classes d’actifs, mais pourra improviser pour s’ajuster aux conditions du marché. « Le gestionnaire est libre de dévier de sa cible pour protéger l’actif ou profiter d’une occasion dans le marché. Si les titres à revenu fixe semblent relativement chers par rapport aux actions, il peut les sous-pondérer. Ce n’est toutefois pas un rééquilibrage automatique », précise le directeur principal des placements spécialisés.

Chorus II intègre des fonds négociés en bourse (FNB) pour accéder aux classes d’actif plus spécialisées comme les ressources, tout en limitant les frais de gestion. « Les FNB donne plus de souplesse au gestionnaire. Ils peuvent compter pour 5 % à 15 % de la proportion d’un portefeuille. »