Devant le peu d’intérêt des cabinets québécois devant l’option qu’il propose, Invessa assurances et services financiers se détourne du concept de bannière. Invessa se consacrera désormais à sa croissance organique.« Ne plus être une bannière est l’aboutissement de ce qu’on a fait depuis les cinq dernières années. Nous avons réalisé beaucoup de choses. Ça été reconnu par l’industrie, mais pas par les cabinets potentiels qui cherchent à joindre un regroupement. Ils n’accordent pas autant de valeur à ces accomplissements que l’industrie », dit Robert Beauchamp, président et chef de la direction d’Invessa.

Selon M. Beauchamp, les cabinets à la recherche d’une bannière veulent seulement placer un ou deux risques importants en assurance aux entreprises.

« On ne peut pas être la solution pour ce cabinet. On préfère se retirer plutôt que se battre à expliquer qu’on est multiservices, multidisciplinaire et qu’on règle nos sinistres à l’interne. Nous sommes la seule organisation à ne pas avoir de coûts d’entrée. Tout se génère par des économies d’échelle. Ça va au-delà de payer pour un service », dit-il.

Invessa continuera à faire des associations, mais en fera moins. « On se concentrera sur la croissance organique. Nous annoncerons des ententes qui entreront en vigueur le 1er avril et qui seront lourdes de retombées pour Invessa. Si on est capable de les annoncer, c’est grâce au travail qu’on a fait ces cinq dernières années. On ne partira donc pas à la chasse aux cabinets », indique-t-il.

M. Beauchamp croit d’ailleurs que le développement des affaires et la croissance organique sera le nerf de la guerre au cours des deux ou trois prochaines années, et ce, dans toute l’industrie. « À moyen terme, nous viserons à créer une forte relève. Nous avons d’ailleurs embauché six finissants au début de l’année», dit-il.