La Chambre de la sécurité financière a vu le nombre de demandes d’enquêtes lui être adressée augmenter de 31 %, passant de 395 à 518 de 2005 à 2006. Les secteurs des valeurs mobilières et de l’assurance de personnes ont des comportements différents en termes de dénonciation. En valeurs mobilières, 69 % des demandes d’enquêtes proviennent des consommateurs, contre 39 % en assurance de personnes. Plus de 43 % des demandes d’enquête en assurance de personnes proviennent de l’industrie, contre 2 % en valeurs mobilières.
« La hausse du demande d’enquêtes ne provient pas d’un nombre de conseillers moins honnêtes, croit Luc Labelle, vice-président exécutif de la Chambre. Avec 60 auditions sur plus de 30 000 membres, on ne peut pas dire que les professionnels en services financiers sont plus déviants que les autres groupes de professionnels. On retrouve quelques cas très graves, mais en général, c’est très sain. Ça montre qu’il y a une épuration quand il y a des cas graves. Il en coûte aussi assez cher si un conseiller se fait pincer. C’est un indice que le public est bien protégé. Nous avons un processus bien rodé et très professionnel, salué par tout le monde, incluant le MFDA. »
Vente sans représentant
M. Labelle ajoute qu’un autre enjeu sur lequel la Chambre devra se pencher est la vente sans représentant. Il a confirmé au Journal de l’assurance qu’une analyse était en train de se faire à la Chambre pour faire évoluer la réglementation actuelle.