La notoriété des robots-conseillers est en hausse en 2020 au Québec.
C’est du moins ce qu’affirme l’Académie de la transformation numérique dans son rapport NETendances 2020 sur les services bancaires en ligne.
L’organisation dit observer une augmentation de la notoriété des robots-conseillers de 8 points de pourcentage entre 2019 et 2020. Ce taux de notoriété se situe à 21 % en 2020.
« Les hommes, dans une proportion de 32 %, les adultes âgés de 18 à 24 ans, dans une proportion de 37 %, ainsi que les diplômés de l’université, dans une proportion de 26 %, sont relativement plus nombreux à connaitre ou à avoir déjà entendu parler des robots-conseillers pour la planification de leurs finances », peut-on lire dans l’étude de l’organisation.
De plus, parmi les adultes québécois qui connaissent les robots-conseillers, un adulte sur quatre, soit 24 % des personnes sondées, mentionne en avoir déjà utilisé. Il s’agit d’une augmentation de 21 points de pourcentage par rapport à 2019 et 14 points de pourcentage par rapport à 2018. Le segment des adultes âgés de 25 à 34 ans est celui qui affiche la plus forte proportion, à 56 %.
Davantage d’intérêt pour les agents virtuels
Quant à l’intérêt des internautes québécois à faire affaire avec un agent virtuel, communément appelé chatbot, sur le site Internet de leur institution financière, ce taux est passé de 21 % en 2019 à 39 % en 2020. Cela représente une augmentation de 18 points de pourcentage. L’organisation dit par ailleurs avoir remarqué que les internautes âgés de 18 à 24 ans, dans une proportion de 62 %, de même que les diplômés de l’université, dans une proportion de 44 % démontrent davantage d’intérêt vis-à-vis des agents virtuels.
La série
- Les Québécois confiants face aux sites Web des institutions financières
- Les Québécois ont moins d'appétit pour aller en succursale
- Plus de Québécois planifient leur retraite en ligne
- La notoriété des robots-conseillers et des agents conversationnels est en hausse
- Forte hausse de l’utilisation des espaces clients des assureurs de dommages
- Assurance de dommages : la soumission en ligne gagne du terrain
- Les comparateurs perdent du terrain face aux sites Web des assureurs
- Nouvelle hausse de la vente d’assurance par Internet