Un nouveau rapport d’Allianz Partners, intitulé Generational Health Insights, fait état d’un manque flagrant de sensibilisation aux principaux facteurs de maladie et d’invalidité et aux moyens de les prévenir.
« Il existe une réelle opportunité d’éduquer et d’autonomiser les individus afin qu’ils prennent en main leur santé », affirment les auteurs du rapport, qui repose sur une enquête évaluant les perceptions de différentes populations à l’égard de sujets clés en matière de soins de santé.
« C’est une occasion en or d’encourager des changements positifs. Les assureurs santé, les fournisseurs de soins et les gouvernements peuvent éduquer le public sur ce qui est évitable et, à terme, modifier les comportements. »
Ils ajoutent : « D’ici 2030, une personne sur six aura 60 ans ou plus. La proportion des personnes âgées dans notre société augmente, et avec l’âge, le risque de développer une ou plusieurs maladies chroniques s’accroît. »
Vieillir en santé
Le groupe de recherche se penche également sur les domaines clés liés à la qualité de vie, notamment les soins préventifs, le vieillissement en bonne santé et les moyens de responsabiliser les personnes à l’égard de leur santé. Il se penche également sur la prolifération des applications de santé mentale, sur l’utilisation des ressources numériques en général et sur les nouvelles technologies utilisées pour améliorer les résultats en matière de santé.
Les auteurs soulignent notamment qu’il existe aujourd’hui plus de 600 applications de santé mentale disponibles sur ordonnance. Au cours des six premiers mois de 2024, les prescriptions de ces applications ont augmenté de 6 500 %. En tout, plus de 20 000 applications de santé mentale peuvent actuellement être téléchargées dans différents magasins d’applications.
Parmi les répondants de la génération Z, âgés de 12 à 26 ans, 47 % se sentent souvent ou toujours anxieux, tandis que 22 % sont souvent ou toujours déprimés. « Le soutien en matière de santé mentale doit être pris aussi sérieusement que les préoccupations de santé physique plus tangibles », ajoutent-ils.
« Nos participants issus de différentes générations donnent un aperçu de la façon dont les gens perçoivent les soins de santé et les questions connexes dans le contexte de leur propre vie et de leurs expériences. »