Peter Karageorgos du Bureau d'assurance du Canada (BAC), Philomena Comerfored, chef de la direction de Baird MacGregor Insurance et Craig Hirota, de l’Association canadien des opérateurs en location de véhicules (ACCRO) ont présenté un aperçu des risques liés au modèle de covoiturage utilisé par des entreprises telles qu’Uber ou Lyft, ainsi que des exigences provinciales en matière d'assurance.

photo_web_1856Dans un rapport, tous pointent le besoin urgent pour la Ville de Toronto de reconnaître les lacunes dans le modèle d'affaires d’Uber, qui expose le public à d’énormes risques non assurés. Selon eux, Uber poursuit sans relâche son expansion à Toronto, alors que les chauffeurs qui utilisent le système d’UberX possèdent des polices personnelles d'assurance automobile qui excluent absolument l'utilisation de leurs véhicules personnels pour transporter des passagers payants. Les activités d’UberX ne sont donc pas couvertes en Ontario.

Le document souligne également que la Commission des services financiers de l'Ontario (CSFO) a émis un bulletin d’avertissement quant aux risques non assurés associés aux dites activités de covoiturage. Il rappelle aussi que Mark Prefontaine, le surintendant des assurances en Alberta, a émis un avertissement similaire indiquant que même si Uber prétend avoir une police complémentaire de 5 millions de dollars, cette couverture est jugée insuffisante.

Le modèle de covoiturage utilisé par des entreprises telles qu’Uber ou Lyft, ainsi que les questions d’assurance inhérentes, seront étudiés par le Conseil municipal de la Ville de Toronto au mois de septembre prochain.

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