EY a cinq conseils pour les assureurs de dommages qui comptent prospérer en 2017. La firme de consultants les détaille dans son plus récent rapport intitulé Perspectives 2017.

Première tâche : maintenir leur orientation client et adapter leurs stratégies d’accès au marché de façon à répondre aux besoins en perpétuelle évolution de la clientèle. EY croit que les assureurs devront aussi accorder la priorité aux innovations inspirées par la clientèle. Pour réaliser cela, ils devront accélérer la mise au point de nouveaux produits et de nouveaux modèles d’affaires permettant de tirer parti du potentiel offert sur le marché.

Autre tâche : adopter les progrès technologiques de façon à améliorer leur performance sur tous les plans. Ils devront notamment automatiser leurs processus d’assurance grâce à la robotique, mais aussi déployer une stratégie d’analytique avancée axée sur la réalisation de nouveaux gains d’efficacité et la mise en œuvre de nouvelles solutions.

Faire passer la prévention des risques associés aux catastrophes et aux cyberrisques à l’avant-plan des priorités est le quatrième conseil d’EY aux assureurs de dommages. Finalement, la firme de consultation leur propose de revoir les stratégies de recrutement, de formation et de fidélisation du personnel de façon à favoriser l’acquisition des compétences propres à stimuler la croissance dans un environnement en évolution rapide.

« En 2017, les assureurs de dommages canadiens devront faire appel à un nouvel ensemble de ressorts organisationnels pour bénéficier des avantages concurrentiels associés aux innovations numériques et aux produits novateurs, tout en répondant aux attentes de la clientèle, affirme Walter Rondina, leadeur du secteur de l’assurance de dommages d’EY pour le Québec. Ces défis sont autant de possibilités de consolider les entreprises et de transformer pour le mieux le secteur de l’assurance dans son ensemble. »

EY a aussi ciblé les facteurs qui façonneront l’avenir des assureurs de dommages en 2017. Au premier plan, on y retrouve l’évolution perpétuelle des technologies numériques et les nouvelles avancées dans les domaines de la robotique, de l’automatisation des processus et de l’assurtech. Vient ensuite l’incertitude économique et politique, qui pèse sur les résultats des assureurs.

Les attentes de la clientèle forcent les assureurs à faire preuve d’esprit critique à l’égard de leur rôle dans l’application d’une approche orientée client. « Les assureurs qui sauront se concentrer sur l’offre de produits simplifiés et sur une approche globale seront sans doute davantage en mesure de satisfaire les attentes de la clientèle », dit M. Rondina.

Les trois autres facteurs à considérer selon EY sont les catastrophes, les cyberrisques et les besoins de main-d’œuvre. M. Rondina fait remarquer que le problème de la pénurie de main-d’œuvre figure pour la première fois dans le classement des facteurs de transformation du secteur de l’assurance établi par EY. Il l’explique par le fait qu’il est difficile de trouver de nouvelles recrues disposant des compétences requises dans le domaine du numérique.