Pour les compagnies de transport et les camionneurs, il est de plus en plus difficile de trouver des primes à rabais, dit Charles Inglehart, directeur général de l’Association des routiers professionnels du Québec.

« Je n’irais pas jusqu’à dire que les assureurs contrôlent les couts, mais les options se font de plus en plus rares pour nos membres. Les taux augmentent plus rapidement que le salaire des camionneurs. Il ne suit pas l’inflation depuis que l’industrie a été dérèglementée. Ceux-ci ont de la difficulté à suivre les hausses, en plus de compter moins d’entreprises qui assurent le domaine du transport. » Pour tenter de freiner les taux toujours plus élevés, les plus grandes entreprises de transport font beaucoup de formation auprès des chauffeurs, de prévention, et vont même jusqu’à démontrer des preuves de leurs actions proactives en ce sens aux assureurs. Toutefois, les plus petites compagnies n’ont pas l’occasion de faire de même, confie M. Inglehart.