Selon un nouveau rapport rédigé par Forbes Insights en collaboration avec EY, près de 60 % des entreprises canadiennes accordent une priorité stratégique à l'analyse des données. Elles peuvent toutefois faire davantage pour aider le personnel, les gestionnaires et les cadres à prendre des mesures en fonction de l'information analytique.

Ce sont ainsi 31 % des dirigeants canadiens qui affirment que l'analyse des données a mieux préparé leur entreprise à relever les défis que pose la concurrence aujourd'hui, contre 20 % des dirigeants américains et 26 % des dirigeants mondiaux. Les entreprises canadiennes souhaitent également récompenser les employés qui utilisent l'analyse dans leur travail.

Parmi les dirigeants canadiens, 40 % sont prêts à offrir à leurs employés plus de possibilités d'avancement en raison de l'utilisation de l'analyse des données dans le cadre de leurs fonctions, contre 27 % des dirigeants américains et 33 % des dirigeants mondiaux.

« Seule, l'information analytique ne sert à rien. Elle doit servir à prendre de meilleures décisions d'affaires et à créer de la valeur pour l'entreprise, déclare Sébastien René, associé des Services consultatifs chez EY. C'est là où la dimension humaine entre en jeu. Les leaders doivent veiller à ce que leur personnel soit pleinement habilité et encouragé à utiliser l'information tirée de l'analyse des données, et ce, au quotidien.»

À l'échelle mondiale, dans 39 % des grandes sociétés qui ont recours à l'analyse, par rapport à 12 % des autres sociétés, les compétences en analyse sont reconnues, éprouvées, surveillées et clairement utilisées pour soutenir les décisions. Plus du tiers des grandes entreprises ont également défini les compétences requises pour chaque poste et à chaque échelon, et ont mis en place de solides programmes de formation qui s'attaquent à la pénurie potentielle de compétences.

« Les entreprises axées sur l'analyse, où les décisions sont fondées sur des preuves et sont alignées sur la stratégie, sont plus concurrentielles et plus souples, avance pour sa part Sylvain Vincent, associé directeur pour le Québec chez EY. Étant donné que notre économie croît plus lentement, la compétitivité et la souplesse sont deux caractéristiques qui détermineront les entreprises qui réussiront et celles qui tireront de l'arrière. »