Selon des données de CatIQ, citées par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), les conditions météorologiques extrêmes ont entrainé des dommages assurés de 1,9 milliard de dollars au Canada en 2018.

Qu’il s’agisse de tempêtes de verglas, d’inondations ou des tornades, ces évènements « continuent de mettre en évidence les couts financiers des changements climatiques pour les assureurs et les contribuables », souligne le BAC.

« Chaque année, les changements climatiques coutent des milliards de dollars aux contribuables, aux gouvernements et aux entreprises du Canada, indique Craig Stewart, vice-président, affaires fédérales pour le BAC. Nous devons prendre les mesures nécessaires pour limiter ces pertes à l’avenir. Le cout de l’inaction est trop élevé. »

Une série de petits évènements

Comme l’affirmait aussi le réassureur Swiss Re, une série de petits évènements et phénomènes météorologiques violents ont fait de l’année 2018 la quatrième où les sinistres ont été les plus couteux jamais enregistrés.



Augmenter la résilience des collectivités

L’organisme dit travailler en étroite collaboration avec les ordres de gouvernement pour « augmenter les investissements qui permettront d’atténuer les répercussions futures des phénomènes météorologiques extrêmes, d’en réduire les impacts négatifs et de renforcer la résilience des collectivités ».

« Il faut notamment investir dans de nouvelles infrastructures pour protéger les collectivités contre les inondations et les incendies, améliorer les codes du bâtiment, améliorer l’aménagement du territoire et créer plus d’incitatifs pour dissuader les développements résidentiels et commerciaux dans les zones à risque élevé », clame le BAC.

Le BAC estime que pour chaque dollar versé par les assureurs en indemnités d’assurance résidentielle et entreprise, les gouvernements canadiens versent 3 $ pour réparer les infrastructures publiques endommagées.