L’Indice actuariel climatique (IAC) a été récemment mis à jour. La moyenne mobile sur cinq ans a légèrement baissé depuis la plus récente mise à jour de l’automne dernier. Cette moyenne s’établissait désormais à 1,15 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990.
L’IAC mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et le niveau de la mer au Canada et aux États-Unis. Plus les moyennes de l’IAC s’éloignent de zéro, plus les événements climatiques extrêmes et la montée du niveau de la mer s’accentuent.
Les données mises à jour pour le mois d’août 2023 ont été rendues publiques le 12 février dernier.
Lors de la précédente mise à jour trimestrielle qui couvrait le printemps 2023, la moyenne mobile était de 1,17 pour le Canada et les États-Unis. Depuis cinq ans, la valeur la plus élevée de l’Indice a été de 1,23, et ce, à deux reprises.
Depuis l’été 2018, la moyenne mobile sur cinq ans a toujours dépassé la valeur de 1 et la tendance à la hausse s’est maintenue chaque trimestre. La moyenne mobile de l’IAC à l’été 2022 était de 1,16.
Les variations de l’indice mesurées pour la même saison demeurent importantes. De 2018 à 2023 pour la saison estivale, l’Indice a été à son plus bas en 2019, à 1,2, et à son plus élevé en 2021, à 2,3. En 2023, l’IAC saisonnier de l’été était à 1,4.
Dans son dernier résumé, les analystes de l’IAC expliquent qu’au cours des 20 dernières années, le fait qu’il y a eu surtout plus de températures tièdes ou chaudes, moins de températures fraîches ou froides, une hausse du niveau de la mer, plus de précipitations fortes et plus de sécheresses, a eu un effet à la hausse sur l’indice.
Combinaison
Pour déterminer cet indice, on utilise les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
L’IAC a été lancé en 2016 par quatre organismes associés à la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis.