Certaines cartes d’affaires de Première Générale présentent un coin brûlé, comme si elles avaient été rongées par le feu. D’autres paraissent gondolées, comme si elles avaient subi un dégât d’eau. La compagnie de restauration après sinistre joue la carte du marketing pour se distinguer.« Au début, les avis étaient partagés. Puis, nous avons choisi ces cartes, car nous pensions qu’elles seraient un bel outil de marketing. Nous voulons nous démarquer au sein de notre secteur qui est concurrentiel et nous sommes audacieux », a affirmé Nancy Raymond, la PDG des Entreprises Première Générale.

Ces cartes sont mises à la disposition de tous ses affiliés. Ils peuvent les offrir lors d’événements de réseautage, mais ils n’en donnent pas aux sinistrés.

Selon Mme Raymond, l’opération a réussi : « tout le monde en parle au Québec et même dans le reste du Canada ». Elle précise que Première Générale, qui ne distribue ce type de cartes qu’au Québec, songe d’ailleurs à en distribuer ailleurs au Canada.

Autre opération marketing : Première Générale a diffusé de courtes vidéos destinées aux assureurs, courtiers et experts en sinistre. La compagnie y présente ses services. « Nous le faisons de manière humoristique », a précisé la PDG.

Première Générale a aussi élaboré des bandes dessinées. Chaque BD évoquait un type d’intempéries à une saison bien précise. « En septembre, nous avions le vent, pour le retour des vacances, nous avions le dégel. » Là encore, Mme Raymond estime que les bandes dessinées ont eu du succès. « On me demande quand sortira la prochaine? », a-t-elle dit.