La compagnie d’assurance Sherbrooke Vie veut attaquer le marché des petites polices d’assurance. Elle entend se faire connaître des conseillers financiers du Québec pour mieux développer ce marché.« Plus de la moitié des Québécois gagnent moins de 30 000 $ par année. Il y en a donc beaucoup qui n’ont pas les moyens de se payer une assurance décente. On veut développer le marché des primes d’urgence pour les frais funéraires en impliquant les conseillers financiers. Nous leur proposons un plan à primes fixes tarifé dans la moyenne du marché, pour lequel nous offrons une commission. Ça nous aidera à grandir. On veut que les conseillers financiers pensent à nous pour développer le marché de l’entraide, car les gens à faible revenu n’ont pas les moyens d’avoir recours à un conseiller financier. Nous visons entre autres les jeunes couples qui travaillent au salaire minimum, les gens sur l’aide sociale et les travailleurs saisonniers », explique Jean Tremblay, directeur général de Sherbrooke Vie.
Sherbrooke Vie était une société à secours mutuels qui est devenue une société à capital-actions le mois dernier. Elle appartient à Fondaction, une filiale de la Centrale des syndicats nationaux (CSN), et à Filaction, une filiale de Fondaction. Sherbrooke Vie possède un volume de primes de plus de 600 000 $ et des polices en-vigueur pour un total de 52 M$. D’ici cinq à dix ans, Sherbrooke Vie entend élargir la brochette de produits d’assurance temporaire.
« Nous avons également l’œil sur six ou sept petites compagnies d’assurance québécoises pour les fusionner à Sherbrooke Vie. Nous développerons également quelques produits spécifiques pour les travailleurs de la CSN compte tenu de notre partenariat avec eux », précise M. Tremblay.