Entre le 11 et le 14 décembre dernier, le passage d’une tempête a entraîné des pluies abondantes et des vents violents sur l’Ontario, le Québec et certaines parties des provinces de l’Atlantique. D’après le Bureau d’assurance du Canada (BAC), les dommages s’élèvent à plus de 152 millions de dollars (M$) aux biens assurés selon l’indice d’estimation CatIQ (Catastrophe Indices and Quantifications).
C’est par le biais d’un communiqué publié ce jeudi 13 janvier 2022 que le BAC a divulgué cette information. On y apprend notamment que l’Ontario concentre la grande partie des frais avec plus de 100 millions de dollars de sinistres assurés. Les dommages associés à la tempête se sont notamment traduits par des inondations, des chutes d’arbres et des pannes de courant.
« Les sinistres assurés reliés aux catastrophes naturelles ont atteint en moyenne 2 milliards de dollars par année entre 2009 et 2020, comparativement à une moyenne de 422 millions de dollars par année entre 1983 et 2008 », a dévoilé Craig Stewart, vice-président, Affaires fédérales, Bureau d’assurance du Canada.
Pour M. Stewart, il est grand temps d’agir. « Le Canada doit s’adapter à la réalité d’événements météorologiques extrêmes pour mieux protéger les Canadiens d’un océan à l’autre », déclare-t-il.
À cette heure, le pays ne dispose toujours pas de stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques déplore le BAC. L’organisme recommande un plan avec des objectifs mesurables et accompagnés d’investissements pour protéger les habitations et les entreprises canadiennes contre les catastrophes naturelles.
Les contribuables et les assureurs se partagent le coût des dommages attribuables aux événements météorologiques extrêmes.
Intact Corporation financière a indiqué avoir fait les frais de ces vents violents de décembre.