Les hausses de tarifications aux traités de réassurance catastrophe au 1er janvier 2020 ont été localisées par région, par niches et par type de pertes, estime le courtier en réassurance Guy Carpenter.
L’entreprise a récemment dévoilé le bilan de la période de renouvellement des traités de catastrophes de l’année 2020. Les variations n’ont pas été uniformes, estiment ses analystes.
Ainsi, les assureurs ayant subi des pertes à la suite de catastrophes naturelles ont dû faire face à une hausse des prix pour renouveler leurs traités de catastrophe. À l’inverse, l’Asie, qui a vu quelques typhons toucher terre en 2018 et en 2019, particulièrement au Japon, n’a pas subi le même sort.
L’Europe épargnée
En Europe, l’année 2019 a été plus tranquille côté catastrophes, ce qui s’est reflété dans le renouvellement des traités de réassurance. Certains assureurs ont même enregistré des baisses de taux sur leurs traités, vu la capacité abondante de réassurance sur le Vieux Continent, mais aussi grâce à la vive concurrence entre réassureurs dans ce marché.
« Les corrections de tarification ont été localisées au cours des dernières années. Elles ont aussi été mitigées par l’abondance de capacité dans le marché de la réassurance. C’est ce qui explique ces disparités par région », ont indiqué les analystes de Guy Carpenter, dans une note spécifique ayant trait aux renouvellements de traités du 1er janvier 2020.
Au final, le courtier en réassurance estime que les prix des traités ont été en légère hausse. Son index mesurant le tout annuellement affiche une hausse de cinq points. Il est ainsi de retour au même niveau qu’en 2015.