Le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports, Laurent Lessard, vient d’annoncer une entente sur les termes d'un projet pilote avec l'entreprise Uber, laquelle a accepté de faire des concessions à son modèle d'affaires afin de se conformer aux lois et règlements en vigueur au Québec. Pour l’heure, les détails de l'entente n’ont pas encore été rendus publics.

« Mon rôle de ministre est de m'assurer du respect des lois québécoises. Cette entente respecte les paramètres requis pour qu'Uber opère un service de taxi au Québec et les principes que j'avais annoncés lors de mon arrivée. Je tiens à être clair cependant, je surveillerai le respect de cette entente avec une grande rigueur », a déclaré le ministre Laurent Lessard, affirmant que la volonté du gouvernement était d'assurer l'équité concurrentielle, l'absence d'impacts sur la valeur des permis et l'amélioration du service aux utilisateurs.

« Travailler dans une industrie réglementée »

De son côté, Jean-Nicolas Guillemette, directeur général de Uber Québec, s’est réjoui de la mise en place de projet pilote encadrant le covoiturage urbain à travers la province.

« Nous aurons besoin d'évaluer notre capacité à offrir un service de qualité pour les partenaires-chauffeurs et les utilisateurs sous ce nouveau projet pilote, a-t-il toutefois souligné, précisant vouloir continuer d'offrir plus d'options aux Québécois pour se déplacer en ville. Dans les jours à venir, nous serons plus aptes à comprendre les impacts de ce projet pilote sur les utilisateurs, les partenaires-chauffeurs et le transport dans nos villes. »

M. Guillemette veut par ailleurs démontrer au gouvernement que l’entreprise Uber est prête à travailler dans une industrie réglementée et à être un partenaire de l'innovation.