Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) a profité de la période du déménagement pour mettre à jour son formulaire d’inventaire des biens. La version revampée est disponible depuis lundi passé.

Avec un look épuré et moderne, le document a été pensé pour être plus convivial. La brochure est nouvellement accessible sous forme de formulaire PDF dynamique, avec calculs automatiques, afin d’en simplifier l’utilisation et de faciliter l’énumération des biens, en plus d’en répertorier leur valeur.

« On serait surpris de réaliser qu’on possède bien plus qu’on ne le pense. [L’inventaire des biens constitue] une étape importante qui permet de souscrire une assurance qui répond à ses besoins », dit Line Crevier, responsable des affaires techniques au BAC.

L’assurance locataire, une assurance qui vaut le cout
Selon les données recueillies par le BAC auprès de ses membres, il en coute moins d’un dollar par jour pour les locataires d’assurer leurs biens, soit 281 $ en moyenne par année. Toutefois, près de 40 % des locataires ne seraient pas protégés contre d’éventuels sinistres, prévient l’organisme.

« Chaque année, des histoires tristes de familles ayant tout perdu font la manchette. Contrairement à la croyance populaire, la police d’assurance du propriétaire de l’immeuble que l’on habite ne couvre pas les biens d’un locataire. Il vaut définitivement la peine de s’informer et de magasiner une police d’assurance locataire », ajoute Line Crevier.

Le cout moyen d’un sinistre payé par les assureurs en 2017 était de 5 542 $.

Collecte de données

Le BAC-Québec a amorcé, depuis peu, une collecte de données sur l’assurance habitation au Québec. À la différence du Plan statistique auto du Groupement des assureurs automobiles, qui est un mandat délégué par l’Autorité des marchés financiers, la collecte du BAC est privée et sert principalement à soutenir les relations gouvernementales et les relations de presse sur certains enjeux, a tenu a précisé le Bureau.

Le sommaire des résultats est disponible pour les membres du BAC uniquement. Il n’est pas prévu qu’il soit complètement mis en ligne.