Vincent Gaudreau

Vincent Gaudreau est officiellement président du cabinet Gaudreau Assurances depuis le 1er mars dernier. De plus, le cabinet accueille trois nouveaux associés qui se joignent aux actionnaires actuels de l’entreprise, qui sont désormais huit à détenir le cabinet. 

« Le processus a été entrepris il y a plusieurs années, mais il faut toujours un peu de temps pour finaliser cela, et la pandémie a un peu retardé les choses », indique Vincent Gaudreau en entrevue avec le Portail de l’assurance.

Le cabinet a également réalisé deux transactions en 2020, ce qui a aussi légèrement retardé le processus de relève. « Là, c’était le temps », dit-il. La nouvelle structure annoncée permettra à Jacques Gaudreau de se consacrer davantage à ses projets personnels. Il continuera de conseiller certains clients au sein du cabinet.

« C’est la beauté du courtage, on ne travaille pas au pic et à la pelle. On peut diminuer ses activités tout en demeurant présent », indique Vincent Gaudreau à propos de son père, âgé de 70 ans. 

Le statut de président ne modifie pas les tâches dont Vincent Gaudreau s’occupait déjà. « Je m’occupais déjà pas mal de l’administration du cabinet. Ça ne change rien, sinon que j’aurai un peu moins de temps pour l’assurance », précise-t-il.

Des valeurs 

Dans un billet de blogue publié le 11 mars, l’équipe du cabinet remercie le fondateur d’avoir « transmis des valeurs et fait de l’entreprise ce qu’elle est aujourd’hui ». 

De son côté, Vincent Gaudreau commente ainsi sa nomination comme président de l’entreprise : « Je suis heureux d’avoir complété notre processus de transition avec mon père, Jacques Gaudreau, et de pouvoir poursuivre l’évolution de notre entreprise toujours dans le respect des valeurs qui nous animent depuis le début, soit l’indépendance, le respect des clients et de nos engagements. » 

Un élément qui n’a pas été mentionné par l’entreprise en annonçant la transition est la participation de la BMO comme institution financière et partenaire dans le financement de la transaction.

« Beaucoup de courtiers pensent qu’ils n’ont pas le choix de se financer auprès d’un assureur. Les banques sont très ouvertes à financer des transactions et à accompagner la transition dans les cabinets de courtage », souligne Vincent Gaudreau, qui a été président du Regroupement des cabinets de courtage du Québec (RCCAQ) en 2015. 

Trois associés 

« Depuis plusieurs années maintenant, cette relève jeune et expérimentée œuvre à des postes stratégiques chez Gaudreau Assurances. Ces nominations sont la reconnaissance de l’engagement dont ces trois talents font preuve au quotidien », indique la vice-présidente Manon Racette dans le communiqué de l’entreprise.

Andréanne Racette

Les trois nouveaux associés ont commenté leur nouveau statut dans le même texte. Andréanne Racette est directrice en assurance des entreprises depuis le mois d’août 2021. Entrée chez Gaudreau pour un emploi d’été en 2006, elle y est toujours près de 16 ans plus tard. « L’équipe était tellement attachante que j’ai demandé que mon mandat soit prolongé », écrit-elle. 

D’abord courtière en assurance des particuliers, elle a ensuite obtenu son permis en assurance des entreprises, où elle dirige désormais le département. Elle est maintenant actionnaire. « Je viens confirmer mon engagement dans une entreprise qui me rend fière. Je me sens privilégiée de pouvoir m’impliquer davantage », ajoute Mme Racette. 

Andréanne est la fille de Manon Racette, vice-présidente aux opérations du cabinet et actionnaire de l’entreprise. « Andréanne est vraiment excellente. Il n’y a pas de favoritisme ici », note Vincent Gaudreau.

Salwa El Maroizy

 

De son côté, Salwa El Maroizy est directrice en assurance des particuliers. « Dès ma première entrevue, j’ai été conquise par les valeurs humaines de la compagnie », dit-elle. Elle a été recrutée en 2018. À la suite de l’acquisition du portefeuille de Wawanesa en 2018, son poste de directrice des opérations était créé chez Gaudreau Assurances. « Notre équipe en assurance des particuliers compte désormais quatre fois plus de collaborateurs », ajoute-t-elle. 

« Je ne veux pas parler pour elle, mais je pense que ça l’a toujours intéressée de participer à la croissance et à l’essor du cabinet. Elle est très dévouée et engagée dans notre organisation », indique Vincent Gaudreau. 

Jean-François Pelland

Pour être actionnaire, ajoute-t-il, il faut soit diriger des employés ou gérer un gros portefeuille en assurance des entreprises, ce qui est le cas de Jean-François Pelland

Toujours dans le même blogue, M. Pelland souligne la croissance du cabinet, qui comptait 30 employés à son arrivée en 2012. L’équipe est désormais formée de 85 professionnels qui travaillent « en collégialité », dit-il.

« Je me souviens encore du nom de mon premier client et lui rappelle à chaque renouvellement qu’il est mon premier. Je me rappelle une phrase que Jacques Gaudreau répète souvent : “L’assurance, si c’était facile, tout le monde en ferait !” L’assurance comporte certes des défis, de beaux défis et cela me passionne depuis maintenant 18 ans. Je vois cette nouvelle étape comme une forme de reconnaissance et de considération de mon apport dans cette belle et grande entreprise qui n’a pas perdu son esprit familial », poursuit M. Pelland.

Bureau à Québec 

En septembre dernier, Gaudreau Assurances profitait de l’embauche d’Annie Gosselin pour ouvrir une nouvelle succursale à Québec, sur le boulevard Pierre-Bertrand. Mme Gosselin est courtière en assurance de dommages des entreprises. Elle travaillait auparavant chez PMT Roy Assurances et services financiers depuis 2010. 

« Nous avons des clients partout, de l’Abitibi-Témiscamingue jusqu’à Sept-Îles. Alors il était normal d’ouvrir un bureau à Québec, où il y a de belles entreprises. On trouvait que c’était la bonne chose d’avoir un bureau ailleurs qu’à Montréal, mais il fallait trouver la bonne personne », explique Vincent Gaudreau. 

Il souligne d’ailleurs qu’en raison de ses tâches de gestionnaire, il confiera à Mme Gosselin une partie de sa clientèle dans le secteur des syndicats de copropriété, un des marchés dont il s’occupe depuis longtemps au sein du cabinet. « Annie pourra bonifier notre pratique dans ce segment-là », dit-il.