La tornade survenue l’après-midi du 21 juin à Mascouche, qui a causé un décès et des dommages matériels, n’a pas provoqué de surcharge de travail chez les experts en sinistre.

Les assureurs n’ont pas demandé à enclencher le processus de mobilité des experts en sinistre, a fait savoir Pauline Triplet, porte-parole du Bureau d’assurance du Canada (BAC), au Portail de l’assurance. Cette mesure peut être mise en branle lors d’une catastrophe d’envergure.

À trois reprises depuis 2017, l’Autorité des marchés financiers a accepté que des assureurs permettent à des personnes ne détenant pas la certification d’expert en sinistre de poser certains actes qui leur sont habituellement réservés à la suite d’une catastrophe naturelle majeure.

Lors de ces occasions, notamment pour les inondations printanières survenues en 2017 et en 2019, l’Autorité a fait entrer en jeu l’article 2.2 de la Directive d’application de l’Autorité des marchés financiers en regard de la définition d’expert en sinistre et des activités qui lui sont exclusives. Cet article prévoit les conditions dans lesquelles des personnes qui ne détiennent pas de certificat d’expert en sinistre peuvent exercer certaines activités réservées.

Le plafond est de 2 000 $ en temps normal. Lors d’une catastrophe majeure, qui fait en sorte que les experts en sinistre sont débordés, il est rehaussé à 7 500 $.

Un assureur déploie son unité mobile

Via Facebook, La Capitale a fait savoir qu’elle avait aménagé à Mascouche un centre de réclamations et d’estimations aménagé dans un autobus. Les gens peuvent s’y rendre entre 8 h 30 et 15 heures le 23 juin, au 1476, Chemin Saint-Henri.