La moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, a été mise à jour. 

Elle a atteint 1,16 pour le Canada et les États-Unis, comparativement à une moyenne de zéro durant la période de référence de 1961 à 1990, selon les plus récentes données divulguées, incluant celles du printemps 2021.

Il s’agit de la troisième baisse consécutive de cette moyenne mobile sur cinq ans. Celle-ci était en effet passée de 1,24 à l’été 2020 à 1,22 à l’automne 2020. De 1,22, elle était ensuite passée à 1,17 à l’hiver 2020-2021. 

 
Le printemps 2021 fait mieux que celui de 2016 

La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été mise à jour à la suite de l’ajout de la donnée saisonnière du printemps 2021. Cette donnée s’établit à 0,82 pour le Canada et les États-Unis. 

La moyenne mobile étant calculée sur cinq ans, la donnée du printemps 2021 vient remplacer la donnée du printemps 2016, qui s’était établie à 1,14. 

Six variables combinées 

L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles recueillies depuis 1961 pour six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer. 

Cet indice a pour but d’aider « les décideurs et le grand public à mieux comprendre les phénomènes météorologiques extrêmes et les risques qui y sont associés », peut-on lire sur le site internet dédié à cet outil.

Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries