André Di Vita occupe depuis peu le poste de directeur du développement entrepreneuriat et innovation à la Corporation de développement économique communautaire de Québec (CDEC). Il est une figure connue de l’industrie, notamment au sein du conseil d’administration de la Chambre de la sécurité financière depuis 2013.
Avant de passer ses derniers moments dans l’industrie auprès de la fondation de bourses d’études Kaleido Croissance, M. Di Vita a œuvré plusieurs années à iA Groupe financier, où il a occupé divers postes de direction dont celui de vice-président des ventes d’assurance et rentes collectives au sein de la division Patrimoine Hollis. « Aujourd’hui est une grosse journée pleine de signification pour moi. En résiliant mon certificat d’assurance de personnes et d’assurance collective, je mets un terme à quarante ans de carrière dans l’industrie de l’assurance », a-t-il relayé sur les médias sociaux.
En entrevue avec le Portail de l’assurance, M. Di Vita a expliqué qu’il avait abandonné ses certificats d’exercice, car il n’avait pas de clientèle et n’exerçait plus d’activités de conseiller en sécurité financière depuis longtemps. Il devait maintenir ses certificats en raison des postes de direction qu’il a occupés dans l’industrie. De plus, M. Di Vita confie avoir mis fin à son mandat de représentant de la discipline d’assurance collective de personnes du conseil d’administration de la Chambre, pour l’exercice 2020-2021. « Après huit ans passés à m’investir auprès de la Chambre, cela devenait difficile de continuer à contribuer avec la même intensité », a-t-il confié.
Servir la bonne cause
André Di Vita confie travailler trois jours semaines pour la CEDC, avec rémunération. « Ce n’est pas une retraite. Je passe maintenant à autre chose: le mentorat et le support à toute bonne cause. Les conseils d’administration d’organismes sans but lucratif en ont bien besoin », a-t-il dit. M. Di Vita s’estime en terrain connu alors qu’il est appelé à capitaliser sur ses forces en ventes, développement et marketing relationnel. Durant sa carrière dans l’industrie, il a agi plusieurs fois comme mentor, auprès de conseillers, et aussi d’étudiants en fin de cycle de l’Université Laval.
Sur son site, la CDEC se décrit comme un organisme qui offre des services-conseils au profit de l’entrepreneuriat collectif et du développement économique communautaire. Selon son site, la CDEC dispense depuis plus de 25 ans un service de proximité auprès d’entreprises d’économie sociale et des communautés. Son service s’adresse tant aux entreprises en démarrage qu’à celles en développement. « Elle est un incubateur en innovation sociale et en entrepreneuriat collectif pour l’agglomération de Québec », ajoute la CDEC.
André Di Vita concentre son action auprès d’organisations ayant un statut juridique sans but lucratif ou de coopérative, liées à ce qu’il appelle l’écosystème des entreprises d’économie sociale. « C’est un monde que j’aime et qui est dynamique, comme l’assurance. Nous desservons des entreprises qui visent à faire des bénéfices tout en ayant un impact positif sur la société et l’économie. Ce sont des organisations qui se donnent pour mission d’améliorer la qualité de vie humaine. »
Parmi ses activités, M. Di Vita participe au développement des relations et des partenariats avec ces organisations. Il les conseille aussi en ce qui touche la relève. Il dit aussi participer à des activités de coaching auprès des plus jeunes œuvrant au sein du CDEC.