Deux sondages menés par KPMG LLP révèlent que les chefs d’entreprises canadiens ressentent le besoin de tenir leurs engagements en matière d’environnement, de société et de gouvernance (ESG). Ils sont également majoritairement préoccupés par la recherche de nouvelles façons d’augmenter la rentabilité de leurs organisations respectives. 

Parmi les grandes entreprises sondées, 83 % de leurs dirigeants se disent confiantes dans l’économie canadienne, et 76 % le sont dans les plans sur trois ans de leur organisation. Cela dit, 76 % ressent le besoin d’assurer la prospérité à long terme de leurs entreprises. 

Les PME plus optimistes 

Les dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME), quant à eux, se montrent plus optimistes quant à leurs plans sur trois ans : 92 % d’entre eux se disent optimistes à ce sujet, et 88 % sont optimistes à l’égard de l’économie canadienne. De plus, 86 % des chefs de PME déclarent également ressentir la pression d’assurer la prospérité à long terme de leur entreprise. 

« Ils ressentent maintenant la pression croissante liée à la direction de leurs organisations », explique Benjie Thomas, PDG et associé principal chez KPMG au Canada.

« Ils cherchent de manière agressive des moyens d’améliorer la productivité de leur entreprise, d’optimiser les revenus, de tirer parti des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle générative (IA) et de se protéger contre les cyberattaques, les fluctuations commerciales et l’inflation. » 

Retour au bureau 

Les plans de retour au bureau sont le sujet où les divergences d’opinions entre les directeurs de petites et grandes entreprises sont les plus marquées : 83 % des dirigeants canadiens prévoient désormais un retour complet au bureau d’ici les trois prochaines années. Ce chiffre a fortement augmenté par rapport aux 55 % qui partageaient cette opinion en 2023.

« De plus, 90 % disent qu’ils sont susceptibles de récompenser les employés qui font l’effort de venir au bureau, que ce soit par des tâches plus intéressantes, des augmentations salariales ou des promotions, comparativement à 77 % l’année dernière », indiquent les auteurs de l’étude. 

En revanche, parmi les dirigeants de petites entreprises, seulement 20 % s’attendent à un retour au bureau au cours des trois prochaines années. 

Les préoccupations ESG, selon eux, demeurent la principale priorité opérationnelle des dirigeants. « Bien que cela soit devenu une partie intégrante des affaires, les meilleures pratiques en matière d’ESG ne sont pas encore pleinement enracinées dans l’ADN de la plupart des organisations », écrivent-ils.