La première année de Rémy-Pierre Boisvert comme président d’AssurExperts s’est bouclée. Selon le principal intéressé et son père, Pierre Boisvert, ancien président de la bannière, elle s’est déroulée rondement.

« Je suis dans l’entreprise depuis longtemps, alors de devenir président était une continuité. J’ai la chance d’avoir mon père comme mentor, ça facilite la transition, » soutient Rémy-Pierre Boisvert.

Selon Pierre Boisvert, ce changement a donné un nouveau souffle à l’entreprise. Se qualifiant de vieillissant, il se contentait de moins de développement pour AssurExperts.

« Ça fait du bien à l’entreprise d’avoir du sang neuf. Les projets de Rémy-Pierre promettent une bonne croissance pour les prochaines années, » soutient-il.

En 2016, huit nouveaux cabinets membres ont rejoint les rangs d’AssurExperts pour atteindre un total de 62 membres. Le duo père-fils se réjouit de cette croissance.

Parmi les projets réalisés dans la dernière année, Rémy-Pierre Boisvert a créé un centre d’expertise en cautionnement pour ses courtiers. Un comptable agréé a été embauché pour développer le centre d’expertise, qui offre un service clé en main. Celui-ci se déplace dans les cabinets pour aller rencontrer les clients en compagnie des courtiers, en plus de s’occuper des soumissions et de suivre les dossiers.

« Ce ne sont pas tous les courtiers qui sont habiles à travailler dans les produits de cautionnement pour les entreprises. Ce nouveau service est vraiment apprécié de la part de nos cabinets membres, » ajoute Rémy-Pierre Boisvert. Le besoin se fait ressentir surtout chez les entreprises en construction, qui doivent faire cautionner leurs projets par un assureur.

Quant à Financement Eurêka, qui œuvre dans le financement de primes, continue de croitre. Le service s’élargit à tous les cabinets de la province, même s’ils ne sont pas membres d’AssurExperts.

« Maintenant, environ 75 cabinets non membres utilisent Financement Eurêka. C’est plus que le nombre de cabinets membres. »

Pour 2017, AssurExperts continuera de se spécialiser non seulement dans l’assurance des entreprises, mais aussi dans les risques non standards. « Je suis persuadé que c’est en se spécialisant que les bannières auront du succès. Dans cette optique, les bannières s’avèrent très utiles pour les courtiers, » affirme Rémy-Pierre Boisvert.