Une étude sur les distractions au volant d’Aviva Canada démontre que la moyenne des réclamations y étant liées a bondi de 34 % au Québec entre 2016 et 2018. C’est toutefois en Alberta où la moyenne a le plus augmenté, avec une hausse de 58 % pour la même période. La moyenne au pays a connu une croissance de 23 %.

« Malgré la hausse des amendes et la sensibilisation à cet enjeu, trop de Canadiens sont toujours distraits derrière le volant. La majorité de ces accidents auraient pu être évités, comme de frapper un objet stationnaire, faire une collision arrière et de changer de voie de manière inattentive », explique Phil Gibson, chef de la souscription chez Aviva Canada.

Cellulaire au volant

La presque totalité (95 %) des répondants a indiqué que les conducteurs qui envoient des messages textes au volant les font sentir en danger, selon des données d’un sondage public mené à l’automne dernier par Aviva.

Alors qu’il est interdit de manipuler son cellulaire au volant, 88 % des personnes sondées ont dit avoir vu un conducteur envoyer des textos en conduisant. Près de quatre Canadiens sur cinq (78 %) souhaitent voir une technologie qui permettrait de limiter les distractions en désactivant la messagerie texte et d’autres fonctions lorsque le conducteur est derrière le volant.

Aviva précise que les accidents liés aux distractions au volant sont difficiles à prouver sans que les conducteurs admettent qu’il s’agit de la cause de l’accident. Les données publiées sont basées sur une estimation des causes de réclamations les plus fréquemment liées aux distractions faites par l’assureur. Les réclamations pour le vol, le vandalisme, le bris de vitre, les virages à gauche, les collisions lors de marche arrière, la chute d’objets, les collisions avec des animaux, les feux, les vents et la grêle n’ont pas été considérées pour l’étude.