Dans une téléconférence du 1er aout dernier tenue lors de la divulgation des résultats du deuxième trimestre, Alain Lessard, premier vice-président du secteur de l’assurance des entreprises chez Intact Assurance a indiqué que l’assureur gardait les réclamations liées au harcèlement sexuel à l’œil.
Il répondait à une question d’un analyste au sujet des tendances de pertes chez OneBeacon, l’assureur spécialisé américain acquis en 2017 par Intact. M. Lessard a précisé que, bien qu’il y ait eu une légère hausse dans le nombre de réclamations, la gravité est faible.
« Il y a eu une fréquence légèrement plus élevée pour les trois derniers trimestres. En effet, nous avons noté une augmentation des provisions pour le premier trimestre. Nous n’anticipons toutefois pas d’impact majeur sur nos affaires », a ajouté Maude Savard-Kokinski, porte-parole de l’assureur. L’entreprise n’a pas dévoilé au Journal de l’assurance le total de réclamations étant liées au harcèlement sexuel.
Employés en position de vulnérabilité
Intact affirme continuer à surveiller ces réclamations attentivement, « particulièrement en ce qui a trait aux frais de défense, mais nous ne remarquons pas de tendance importante pour le moment », soutient Mme Savard-Kokinski.
Les demandes de règlements pour harcèlement sexuel sont survenues dans le cadre des assurances responsabilité civile en matière de pratiques d’emploi. Intact dit accorder de l’importance à ce risque particulièrement dans les secteurs où les employés sont en position de vulnérabilité.