Pour Robert Dumas, président et chef de la direction de Financière Sun Life au Québec, le concept de littératie financière n’interpelle que les gens en finance dans sa forme actuelle.

« Ça ne doit pas être un manuel de physique », a-t-il confié en entrevue au Journal de l’assurance. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a poussé Sun Life à s’associer à l’émission Boomerang, télédiffusée à TVA, avec laquelle Sun Life a aussi conçu des capsules visant à démystifier les finances.

M. Dumas relate aussi avoir lu une analyse américaine publiée dans la revue The Economist qui révélait qu’après 20 ans d’efforts, les progrès mesurés de la littératie financière s’établissaient à peu près à zéro. « Ça ne veut pas dire qu’il faut arrêter. Le médium doit être différent. Il faut que ce soit adapté à la compréhension du client. Il faut avoir quelqu’un qui parle le même langage que la personne. Nos gens à l’extérieur du Québec n’avaient pas perçu cet enjeu. On les a sensibilisés à cela », dit-il.