Près du tiers des Québécois (31 %) considèrent l’argent et les finances personnelles comme la première source de stress dans leur vie, révèle un sondage mené par la firme SOM pour le compte de l’Institut québécois de planification financière (IQPF). Parmi les 1 021 sondés, 21 % ont dit qu’il s’agissait plutôt du travail, 10 % la santé et 9 % la famille.

Par ailleurs, 33 % des répondants ont affirmé être très ou plutôt mal à l’aise de discuter de leurs finances personnelles avec leurs proches. D’un autre côté, 20 % se sont dits très à l’aise d’aborder le sujet. Le niveau d’aisance augmente face à un planificateur financier, alors que 34 % des Québécois sont très à l’aise d’en parler avec eux.

Manque de connaissances

Près des deux tiers des répondants (63 %) estiment ne pas avoir toutes les connaissances nécessaires pour planifier adéquatement leur avenir financier, et 53 % avouent avoir besoin d’aide pour le faire. Toutefois, 78 % des personnes sondées affirment être assez ou très en contrôle de leurs finances personnelles.

« Somme toute, les Québécoises et les Québécois nous semblent assez réalistes et pragmatiques quant à leur relation avec l’agent et les finances personnelles. Même si une majorité de répondants se disent en contrôle, plusieurs considèrent qu’ils pourraient avoir besoin d’aide et de conseils. Selon nous, loin d’être en opposition, ces deux notions sont complémentaires. En effet, nul besoin d’être dans une situation financière précaire ou à risque pour consulter. Tout le monde gagne à bénéficier des conseils d’un professionnel reconnu, le planificateur financier », affirme la présidente-directrice générale de l’IQPF, Jocelyne Houle-LeSarge.

Des situations malencontreuses

Les répondants au sondage ont également indiqué à 42 % avoir vécu de l’anxiété face à la gestion de leurs finances, des chicanes de couple pour 29 % d’entre eux, de l’insomnie pour 26 % et des cachoteries faites à un proche pour 14 %. Seuls 38 % des Québécois disent n’avoir jamais vécu l’une ou l’autre des situations mentionnées.

« Un planificateur financier contribue à réduire l’anxiété et à améliorer la confiance en l’avenir. Son sens de l’écoute, ses connaissances étendues dans plusieurs domaines et sa capacité d’analyse lui permettent de proposer les solutions les mieux adaptées en fonction de la situation et des besoins spécifiques de chaque individu », ajoute madame Houle-LeSarge.