Le Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF ou le Conseil) et Independent Financial Brokers of Canada (IFBC) ont dernièrement annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique afin de coordonner l’offre de formation continue destinée aux professionnels de l’industrie des services financiers.
Grâce au soutien de l’IFB, le Conseil sera désormais en mesure d’offrir des formations continues de qualité supérieure en anglais. De la même manière, l’IFB assistera le Conseil dans la recherche d’opportunités et le développement des marchés francophones hors-Québec de formation continue dans le domaine financier.
Les nouveaux partenaires, qui se réservent par ailleurs d’autres occasions de collaborations, développeront ensemble une véritable vision nationale concernant notamment les questions de réglementation.
L’expérience de IFB
« Il est clair pour le Conseil que les défis et les risques auxquels font face chaque jour les professionnels en services financiers ne sont pas tous couverts par la juridiction québécoise. Ce partenariat avec IFB est donc un ajout fantastique. Il consolide la stratégie intégrée que le Conseil met en place pour protéger ses professionnels, a déclaré Mario Grégoire, le président du Conseil. Avec IFB comme partenaire, nous allons pouvoir tabler sur une expérience de l’arène réglementaire financière canadienne, particulièrement dans le cadre du dossier de la révision de la loi 188. »
« Notre organisation se bat depuis plus de 30 ans pour les droits des professionnels indépendants du domaine financier au Canada. Au Québec, nous n’avons pas encore atteint une échelle comparable à celle dont nous bénéficions dans le reste du canada. En travaillant de concert avec le Conseil, nous serons en mesure de rejoindre et de servir les conseillers anglophones comme francophones du Québec », a pour sa part déclaré Nancy Allan, la directrice exécutive d’IFB.
Un comité restreint pour la Loi 188
Par ailleurs, le CDPSF a annoncé la nomination d’un comité restreint de quatre personnes, destiné au suivi des enjeux de la Loi 188 pour une approche « stable, coordonnée, systématique et efficace ». Le Conseil dit en effet « s’inquiéter de la révision de la Loi 188 » dont « les conséquences n’ont pas été assez étudiées ».
Son président, Mario Grégoire, dit « attendre toujours une réponse de la part du Ministre », et garantit que la voix du Conseil se fera de plus en plus insistante ».