Après avoir connu un début d’année couteux, la province de l’Ontario subit de nouveau les frasques du climat, alors que le dégel cause des dommages assurés de 70 millions de dollars (M$).
Le gel rapide du début de février s’est suivi d’une période de redoux, menant à la fonte de neige, des embâcles et des inondations. De fortes pluies ont suivi au début mars et combinées à des températures plus clémentes, ont également mené à des inondations, rapportent le Bureau d’assurance du Canada (BAC) et la firme CatIQ.
Deux cocktails météo
Le premier évènement est survenu le 4 février, touchant l’ensemble de la province. « De nombreux cas de dégâts liés à l’eau résultant de cet évènement ont été signalés, notamment des fuites dans le sous-sol, des refoulements d’égout et des canalisations éclatées. Une conduite d’eau principale éclatée au centre-ville de Toronto a créé deux dolines. Les routes sont inondées à Ottawa et à Cornwall en raison de la présence de puisards obstrués. Le total des dommages assurés pour cet évènement dépassait 33 M$ », explique le BAC.
Le second s’est déroulé le 9 mars, dans le sud-ouest de la province. « Des inondations et des dégâts d’eau causés par les fortes pluies et la fonte des neiges ont été signalés dans certaines parties du sud de l’Ontario. La plupart des dégâts ont été causés à Toronto et dans les environs, par la fonte d’un manteau neigeux exceptionnellement grand. Les dommages incluent les fuites du toit et du sous-sol. Le total des dommages assurés s’élève à près de 37 M$ », précise aussi l’organisme.
Un hiver couteux
Toujours selon le BAC et CatIQ, l’hiver a couté 87 M$ en dommages assurés au pays. Ces couts découlent de deux évènements distincts, l’un survenu dans l’est du Canada et l’autre en Ontario.
Pour rappel, le BAC ne comptabilise les dommages assurés d’un évènement que lorsque ceux-ci atteignent la barre des 25 M$. Les tempêtes moins couteuses ne sont donc pas comptabilisées dans le total des dommages assurés.