Le professeur Charles Morin insiste sur les bienfaits de la sieste. Celle-ci peut être très bénéfique pour les gens qui souffrent d’une dette cumulée de sommeil, surtout pour les gens qui vivent ce problème de manière ponctuelle.

Le moment et la durée de la sieste sont importants. L’exercice ne devrait pas excéder de 20 à 30 minutes. Après 30 minutes, on entre dans un stade de sommeil plus profond et il devient plus difficile de se sortir de cet état.

Le directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil de l’Université Laval recommande aussi de ne pas faire la sieste après 15 heures. « Si on fait une sieste en fin de journée, on se retrouve à hypothéquer la prochaine nuit de sommeil. La pression vers le sommeil sera moins forte lorsqu’on ira se coucher la nuit suivante », explique-t-il.

La sieste pourra être plus longue si la personne est vraiment en grande privation de sommeil ou si elle doit prendre le volant sur une longue période. Quand la dette de sommeil est chronique, il faut prendre d’autres moyens.