Hardbacon a dévoilé vouloir se lancer en Bourse à la fin de l’année pour « accélérer sa croissance » et pour réaliser des acquisitions stratégiques, a indiqué Julien Brault, PDG de Hardbacon, dans un communiqué.

Selon M. Brault, avec les quelque 1000 actionnaires de l’entreprise, il est maintenant possible pour la fintech d’entreprendre ces démarches. « Le fait qu’on soit passé par le sociofinancement en capital nous a amenés à atteindre le nombre minimal d’actionnaires pour entrer en Bourse, mais aussi, nous oblige déjà à nous conformer à plusieurs des exigences imposées aux sociétés inscrites », explique-t-il.

La fintech a recueilli plus de 850 000 $ lors d’une ronde de sociofinancement en capital qui se terminera le 26 février prochain sur la plateforme FrontFundr.

Le 12 février, elle avait accumulé 518 000, et avait un montant de 360 700 $ en traitement, pour un total de 878 700 $.

« Le financement permettra à l’entreprise de créer plusieurs postes en marketing et développement logiciel, de même que de financer ses démarches en vue d’une entrée en Bourse », indique Hardbacon.

Tester le marché du référencement

Elle veut aussi « consolider le marché du référencement client dans le secteur des services financiers grâce à son application de gestion des finances personnelles », développer une version Web de son application mobile et continuer d’améliorer ses comparateurs de produits financiers.

La fintech établie à Longueuil a mandaté l’avocat Michel Lebeuf du cabinet Dunton Rainville pour le soutenir dans ses démarches d’entrée en Bourse.

Elle a aussi embauché la comptable Véronique Laberge au poste de directrice des finances en prévision de sa possible entrée en Bourse.