L’hiver canadien a couté 87 millions de dollars (M$) en dommages assurés, selon des données de CatIQ, rapportées par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), et Aon.
Deux tempêtes ont causé les dommages. La plus récente est survenue le 24 et 25 février en Ontario. Les dommages assurés se sont élevés à 48 M$. Des vents allant jusqu’à 128 kilomètres-heure ont soufflé sur la ville de Port Colborne, dans le sud de la province, causant des pannes de courant pour la majorité des résidents de la région. Environ 150 000 ménages ont été privés d’électricité.
Par ailleurs, un mélange de pluie verglaçante, de blizzard et de neige a touché le nord de l’Ontario. La pluie et la neige ont aussi causé des inondations dans le sud de la province.
Les mauvaises conditions routières ont aussi mené à un carambolage impliquant près de 70 voitures à Barrie.
En janvier, une tempête hivernale avait causé 39 M$ de dommages dans l’est du Canada, soit dans les provinces du Québec, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.
Un appel à l'action aux gouvernements
« À mesure que le cout financier des intempéries augmente, le BAC recommande à tous les ordres de gouvernement d’accroitre leurs investissements pour atténuer les effets des conditions météorologiques extrêmes et renforcer la résilience à ses effets néfastes. Le BAC fait également campagne pour des infrastructures améliorées afin de protéger les communautés contre les inondations et les incendies, des codes du bâtiment améliorés, une meilleure planification de l’utilisation des sols et des incitatifs pour déplacer le développement des maisons et des entreprises des zones les plus exposées aux inondations », écrit l’organisme.
Pour rappel, le BAC ne comptabilise les dommages assurés d’un évènement que lorsque ceux-ci atteignent la barre des 25 M$. Les tempêtes moins couteuses ne sont donc pas comptabilisées dans le total des dommages assurés.